La Roche est là

Parchemin Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 29/09/2008

Que de monde, de belles tentes pleines de couleurs, toutes sortes d’étendards, d'oriflammes voguent aux grés du vent. J'en connais pas beaucoup, voir aucun, ah, si la bas, celui de mes soeurs, faudra que j'aille faire un tour les saluer. On avance, taillant notre chemin dans la foule, voilà, on nous montre l'endroit ou planter la tente. Je descends de cheval, donne les rênes à Mélusine, qu'elle s'occupe des chevaux.
On va monter les tentes avec mes valets..........mes valets, cette fois ci, ce sont les miens et pas ceux de Silec, et c'est ma tente à moi et Mélusine qu'ils vont monter.
Il faut donc décharger les deux chariots, je dirige la manoeuvre afin de ne pas faire n'importe quoi c'est que les hommes de ma mesnie n'ont pas trop l'habitude de ce genre d'installation mais Les deux tentes se montent rapidement.

Ensuite, il faut descendre le mobilier de camp, les lits, les coffres, tables et fauteuils, et surtout, ce que je n'ai pas oublié moi depuis la dernière fois, un bac pour prendre un bon bain chaud afin de bien se reposer.
L'armure et les armes sont rangées sur un chevalet, les chariots garés derrière la tente, ne pas gêner le passage..
voilà, c'est fini.....hé bien non.
Je donne ordre aux deux gardes de escorte de s'occuper des armes, les entretenir, les valets eux de finir de préparer la tente, de tenir de l'eau au chaud, on ne sait jamais, et l'armure, pièce maitresse des joutes, il faut qu'elle soit impeccable, qu'elle brille de mille feux.
Moi, je vais aller voir mes soeurs avec Mélusine si elle veut bien.

Mouaif… pas bien grand comme emplacement…. Un peu loin de la lice… mais enfin au moins leur coin avait il le mérite d’être éloigné des tentes des ribaudes, de la taverne et des latrines.

La brune, exigeante, un brin coquette, soucieuse de son confort autant que faire ce peut… (Bref une fille quoi) mit pied à terre et attrapa prestement les rênes d’Atalante le temps pour cette dernière de descendre à son tour. Ceci fait elle entraina les bêtes à l’écart et demanda à un lad de l’aider à les desseller, bichonner et à vérifier l’état de leurs fers. Mélusine partait du principe que le soin des chevaux et leur confort était, si ce n’est aussi important, tout du moins essentiel et ne devait en aucun cas être négligé ; aussi interdit elle de donner des fruits aux animaux mais ordonna qu’ils soient bouchonnés vigoureusement afin de leur permettre d’évacuer la fatigue accumulée sur la route.

Les fers en revanche c’était son affaire ! En bon maître forgeron il lui était inconcevable de laisser leur vérification à quiconque. Vêtue de son tablier de cuir et ses outils à la ceinture, elle inspecta consciencieusement chaque fer, son usure, l’état des clous… manquerait plus que la bête boite à cause d’un détail aussi ridicule. Au moment de se diriger vers la tente enfin montée pour monter sur le mannequin l’armure de sa consœur cette dernière vint la retrouver et l’inviter à faire un tour dans le campement à la recherche de la tente des autres Blanches présentes aux joutes.

La Flamande dénoua donc son tablier, se lava rapidement les mains et avant que d’emboiter le pas d’Atalante délivra aux valets ses dernières recommandations quand à l’attention particulière à apporter à la malle contenant l’armure de sa Dame.

Je te suis ‘Tal ; tu sais où elles se sont installées ?

Parchemin Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 29/09/2008

Le campement est monté, les valets et soldats de ma garde finissent d’aménager suivant nos recommandations. Avec Mélusine, on va aller visiter le campement et saluer nos soeurs et nos amis. Normalement, parrain doit venir, peut être verrais je aussi ma marraine, je ne sais si Mélusine la connait, au cas ou non, bin, ça sera chose faite.

Je te suis ‘Tal ; tu sais où elles se sont installées ?

Il me semble bien avoir vu les couleurs de Sakurahime en arrivant, puis bon, il n'y a pas encore tout le monde, donc ça ne devrait pas être trop compliqué, puis on a qu'a trouver un endroit ou boire, elles ne devraient pas être loin normalement.

Laissant derrière nous ma mesnie, oulallalalalalala, ma mesnie à moi, ça fait bizarre rien que d'y penser, on avance entre les tentes qui se dressent ici et là, le camps de toiles se garni un peu plus depuis notre arrivée.

Parchemin Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 29/09/2008

La visite du campement fini, avoir salué les principales personnes que je connaissais, sauf mon parrain, je ne l'avais pas trouvé, mais bon, pas trop le temps non plus de trop s’étaler, il me faut me préparer, et Mélusine me le rappelle bien.
Nous regagnons donc la tente, sortir les effets pour les joutes, puis enfiler le tour, pas facile, heureusement qu'elle est venue m'aider ma soeur.
Et pour sur, d'habitude, c'est moi qui aide, je sais donc ce que cela est que de s’arnacher, enfin, d'habitude, c'est un homme que j'arnache, mon parrain qui a du surement trouver une autre personne pour me remplacer, qui sait, le vieux Planchet ou alors une jeune de la COBA le bougres, quoique, je pense que Mathilde ne laisserait pas cela se faire si facilement.
Certaines mettent un bandage pour s’écraser la poitrine afin quelle ne ballote pas lors de la chevauché, mais moi, j'aime pas trop, je trouva pas cela confortable et ça me gêne pour respirer. Alors, pour empêcher le ballotement, je me suis fait faire un bustier en cuir ajusté à même ma poitrine, le cordonnier n'en pouvait plus, il était rouge comme une pivoine à force de me les peloter pour que le cuir mouillé prenne bien la forme voulu en séchant. Moi, j'avais trouvé cela rigolo.
Donc, Mélusine attache le lacet dorsale en observant la cuirasse, elle est surprise par cet équipement d'un genre nouveau.
Puis enfiler le gambison, l'armure offerte par mon suzerain, il voulait bien prendre les mesures lui même pour la faire sur mesure, mais cela, moi, je suis bien le faire ayant assez souvent réparé celle de mon chevalier. Attacher en premier les protections sur les jambes, puis le buste, les bras, que c'est pas évident de se mouvoir la dedans.
Pendant ce temps là, les gens de ma mesnie ont préparé mon cheval.

On gagne la lice, ceux du tour d'avant son en plein exploit, d'autres évacuent icelle afin de laisser la place aux futurs jouteurs, puis voilà que mon tour arrive..

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