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Le domaine du Lavardin en Vendomois, Uchronie des Royaumes Renaissants (1451 - ?)
 
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 [Seigneurie de Preuilly] Boussay

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LLyr di Maggio
Maistre de céans
LLyr di Maggio


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[Seigneurie de Preuilly] Boussay Empty
MessageSujet: [Seigneurie de Preuilly] Boussay   [Seigneurie de Preuilly] Boussay Icon_minitimeLun 31 Déc - 17:43

Boussay

Généralités historiques
"Booceyum", mentionné en 1224 dans une charte de l'abbaye de la Merci-Dieu.
Seigneurie des Payen, puis des Menou.
Pierre de Menou fut amiral de France au 15ème, Philippe de Menou chambellan de Louis XI, le général Jacques-François de Menou député de la noblesse de Touraine aux états généraux de 1789.

Vestiges préhistoriques et antiques
Traces d'un camp romain.

Architecture civile
Château** 15ème, remanié 17ème et 18ème (IMH) : larges douves d'eau, tour circulaire et tour carrée 15ème, pavillon carré 15ème à chemin de ronde et mâchicoulis, logis Louis XVI aux toits mansardés ; communs 18ème ; chapelle 1766 ; grande allée bordée de tilleuls séculaires.

Architecture sacrée
Eglise Saint-Laurent* 12ème, 13ème et 15ème, remaniée (IMH) : façade et clocher modernes, nef 13ème à fausses voûtes de plâtre, choeur à voûte angevine, chevet plat, chapelle funéraire 15ème ; tombeaux des Menou 16ème, tombeau 16ème servant de maître-autel, retable à colonnes.
Ancienne chapelle Saint-Léonard (étable).


Boussay
Le château entouré de douves, était primitivement composé de quatre corps de logis. La tour carrée de l’aile occidentale date du XVème siècle, l’aile orientale du XVIIIème siècle (visite extérieure). La chapelle jouxtant l’église contient un beau monument Renaissance avec les tombeaux de la famille de Menou. Visite des extérieurs uniquement.

Boussay, commune du canton de Preuilly,
arrondissement de Loches, à 5 kilomètres de
Preuilly, 40 de Loches et 74 de Tours. Boveium,
Booceyum, 1224 (charte de l'abbaye de
la Merei-Dieu). Parochia de Boochayo, 12d6
(charte de Geoffroy de Payen). – Bochaium, Boocallum,
1290 (Cartulaire de l'archevêché de
Tours). Boussaium, acte du 1!) août 1362. –
Boçay, Boossay, titres de 1401-2. Boussay,
Saint-Laurent de Boulsay, 1762 (Expilly, Diction.
des Gaules).
Elle est bornée, an nord, par la commune du
Petit-Pressigny; à l'est, par celle de Preuilly; à
l'ouest, par Chaumussay et Chambon; au sud,
par Yzeures. Elle est arrosée par la Claise, qui
fait mouvoir les moulins de Chanvre et d'Humeau,
et par la Muanne, qui la sépare du Petit-
Pressigny. On y trouve trois étangs l'Étang-
Neuf, l'étang de Chantemerle et celui de Menou.
Il y avait autrefois deux forges sur son territoire,
l'une, appelée la Petite-Forge et située sur la
Muanne, l'autre, appelée la Forge, connue dès le
xme siècle, et dont la force motrice é!ait fournie
par la Claise. Cette commune est traversée par la
roule départementale n° 14, do la Rocheposay à
Tours.
Les lieux, hameaux et villages suivants en dépendent
La Boissière (80 habit.). Vaux, ancien
fief, relevant de Boussay. Champguereau
(23 habit.). La Bescolièro, relevant, au xv'
siècle, de l'ahbaye de I'reuilly. La Chambre,
ancien fief, connu dès 1330, et relevant du chàteau
de Boussay. L'Étang (10 habit.). La
Vienne, ancien fief. Les Bernardières (36 habit.).
La Choisièra, ancien fief. La Bruèra (12 habil.),
ancien fief, connu dés 1257 (Bruere, in castdtiaiu*
de p, u;!MCu;. la Rat::ïie ;4" habit.).
La Sermentasse (15 habit.). Warton (16
habit.), conuu dès le xnr siècle. La Pastière
(14 habit.), ancien fief, relevant du chât'au de
Boussay et appartenant au xiv* siècle au Chapitre
de Saint-Pierre de Poitiers. Thou (19 habit.),
ancien fief, relevant de la baronnie de
Preuilly. La Quenardière, ancien fief. Roux
(Gt habit.). Humeau (23 habit.) Montant
(12 habit.). La Forge (10 habit.), ancien nef,
relevant de Preuilly. Meré. ancien fief. La
Thibaudcrie, ancien fief, relevant de Boussay.
Les Hautes-Thurinières (19 habit.). Pellecbat,
ancien fief, connu dès le xme siècle, et relevant
d'abord du château de Preuilly et ensuite de
Boussay. La Respinière la Chauvcllerie,
Combes, Saint-Léonard, la Fleurissons, la Maison-
Colin, la Cabane, la Croix-Gilette, la Ferme-Menou,
les Jouannets, le Verger, la Cheminonnerie, le Délie:),
la Chambonnerie, la Camuaardière, la Métairie,
la Marnière, Grattobec, la Morinière, les
Gaillards, le Préhaut, la Verrerie, etc. #
Avant la Révolution, Boussay était dans le ressort
de l'élection de Loches et faisait partie du
doyenné de Preuilly et de l'archidiaconé d'outre-
Vienne. En 1793, il dépendait du district de
Preuilly.
Superficie cadastrale. 2744 hectares.
Le plan cadastral, dressé par Faucon, a été terminé
te 15 février 1812. Une partie de l'ancienne
commune de Saint-Michel-du-Bois a été réunie à
la commune de Boussay depuis l'an X.
Population. 219 feux en 1762. 958 habit.
en 1801. 891 habit, en 1808. 899 habit, eu
1810. -909 habit. en 1821. – 943 habit, en 1831.
91 habit, en 1841. 8(Î2 habit, en 1851.
753 habit. on 1861. 736 habit, en 1872.
720 habit. en 1877.
Assemblée pour location de domestiques le
deuxième dimanche d'août. II y avait autrefois
à Boussay une foire qui se tenait le 10 aoùt. Elle
avait été établie par lettres patentes du mois
d'août 1570, par suite de la demande de Jean de
Menou, seigneur d« Boussay.
Bureau de poste de Preuilly. Perception
de Preuilly.
L'église est placée sous le vocable de saint
Laurent. Dans le cours du xi* siècle, elle dépendait
de l'abbaye de Saint-Pierre de Preuilly. Plus
tard, le bénéfice fut à la présentation et à la collation
alternatives de l'archevêque de Tours et des
abbés de Marmoutier et de Saint-Julien.
En 1470, on ajouta à l'église, du côté nord,
une chapelle destinée à la sépulture des seigneurs
de Boussay et qui fut dédiée d'abord à saint Sébastien
et à saint Antoine, et par la suite, à saint
Philippe. Cette chapelle eut pour fondateur non
pas Philippe de Menou, seigneur de Boussay,
comme le disent par erreur des inscriptions que
nous reproduisons plus loin, mais Jean do Menou,
père de Philippe. Jean de Menou, seigneur de
Bounay, conseiller et i-hambellan du roi, «(n'ni
avant d'avoir vu terminer l'édifice. Il ordonna de
l'achever, par son testament fait au château de
Villegongis, le 14 juillet 1473.
Suivant la volonté de son père, qui décéda quelBOU
BOU
ques jours après, Philippe de Menou mit la dernière
main aux travaux. Sa femme, Antoinette
de la Touche, décédée le 10 juillet 1515, fut inhumée
dans le caveau pratiqué sous la chapelle.
Lui-môme y fut enterré, près de sa femme, en
1520, ainsi qu'il l'avait ordonné par son testament
daté du 14 mars 1515. On a placé sur son
tombeau l'inscription suivante, où l'on remarque
deux inexactitudes l'une concernant le décès
d'Antoinette de la Touche, qui est morte en 1515,
et non en 1516; l'autre relative à la fondation de
la chapelle
Ce tombeau est celui de messire Philippe de
Menou, chambellan de Charles VII, et de Antoinelle
de la Touche, sa femme, décédée l'an
1516. Il avait fait bâtir celle chapelle en 1415,
où il voulut être inhumé près de sa femme.
En 159G, Jean de Menou, seigneur de Boussay
et capitaine-gouverneur du château du Blanc,
érigea, à la mémoire de Madeleine Fumée, sa
femme, décédée à l'àge de dix-sept ans, un magnifique
tombeau, avec rétable, colonnes et frise,
le tout sculpté avec un art merveilleux C'est une
véritable dentelle où le ciseau à eu à vaincre des
difficultés inouïes. Ce travail a été exécuté par des
artistes italiens.
Voici l'inscription gravée sur le tombeau de
Madeleine Fumée
0 belle Magdeleine, combien vous estes heureuse
et vostre nom glorieux. L'Esternel vous
resveille de ce profond sommeil et dessille vos
yeux du voile des ennuis, des pleurs et de la
mort, afin que tout ainsy que les flamblcaux
du ciel dorent cest univers, le lustre admirable
de vos vertus comme un nouveau soleil espande
ses raions par l'espace infini de ce temple ires
saint, et veut que là, en ces célestes demeures,
vous soies colloquée plus lumineuse que l'estoile
du jour, avec autant de parfaite félicité comme
vos mérites en sont réputés dignes:
Près du tombeau on lit l'inscription suivante,
gravée sur marbreet accompagnée des armes de
la maison de Menou
Jean de Menou, sixième du nom, seigneur de
Boussay, épousa, en 1591, Madeleine Fumée,
fille de Martin Fumée, seigneur de Genillé et de
la Roche-d'Alais. Il perdit sa femme, âgée de
dix-sept ans. Elle lui laissa un fils, René de
Menou. En témoignage de sa douleur, Jean de
Menou fit ériger à sa femme, en 1596, ce beau
monument dans cette chapelle bâtie en 1475,
par Philippe de Menou, son bisaïeul. Pria
pour eux.
Dans la même chapelle se trouvent trois autres
inscriptions gravées sur marbre, comme la précédento
et que nous reproduisons
Cette chapelle, qui est la propriété particulière
de la maison de Menou, a été bâtie et fondée
en 1475, par Philippe de Menou, chambellan
de Charles VII. Elle fut d'abord consacrée sous
le nom de saint Sébastien et de saint Antoine,
ensuite sous celui de saint Philippe. En l'an
1592, Jean de Menou fit ériger un monument
en l'honneur de Madeleine Fumée, sa femme,
décédée à l'âge de dix-sept ans.
Ici repose le coeur de M. René Maurice,
comte de Menou, près de ses pères et de sa soeur
Félicie, de son frère Félix, décédé à Paris, le
29 avril 1830, à vingl-cinq ans. Vous tous,
bons habitants de celle paroisse, qu'il aimait
tant, pries pour le repos de son âme.
L'an 1833, messire René-fouis-François de
Menou, treizième du nom, propriétaire sans
interruption de la terre et châlellenie de Boussay,
et dame Thérèse-Gabrielle-Oclavie, née
princesse de Brogdie, son épouse, ont érigé ce
marbre pieux à la mémoire de messire Nicolas
de Menou el de dame Jeanne de Péan, seigneur
de Boussay, qu'il épousa en l'an 1338; et à
celle de tous les sieurs de Menou, leurs descendans,
ancêtres de M. le marquis de Menou; et
encore à la mémoire des 24 demoiselles de Menou,
qui ont fait profession de religion à l'abbaye
royale de la Bourdillière, que messire
Louis de Menou fonda en sa terre de Genillé,
en l'an 1662; et aussi à lamémoire des 21 sieurs
de Menou, qui ont versé leur sang pour le roi et
la France, à la balaille de Malplaijuei, en 1719
et encore à la mémoire de messire René-Louis-
Charles de Menou il de Anne-Michdlc-lsabdle
de Verneuil, père et beau-père, mère et bellemère
des dits sieurs et dames de Menou, qui
ont érigé ce marbre; et encore à la mémoire et
en l'honneur de René-Maurice, comte de Menou,
Renée-Félicie-Lèonline de Menou, René-
Félix de Menou, leurs enfants, qu'ils ont eu la
douleur de perdre, objets de leurs regrets éternels.
Le 15 août 1823, sur la demande de la princesse
de Broglie, marquise de Menou, et avec
l'autorisation de M«rde Montblanc, archevêque de
Tours, le tombeau de Madeleine Fumée fut érigé
en autel dédié à la sainte Vierge.
On trouve sur le territoire do Boussay une ancienne
chapelle placée sous le vocable de saint t
Léonard et qui était le but de nombreux pèlerinages
avant la Révolution. L'époque de sa fondation
et le nom du fondateur sont inconnus.
D'après Dufour (Diction. de l'arrondissement de
Loches, I, 183), Saint-Léonard « était un prieuré
dépendant des Terrives, ordre do Prémontré. m
Nous ne trouvons aucun titre qui justifie cette
assertion. V. Ilauterives, cne d'Yzeures.
Les registres d'état-civil de la commune commencent
en 1700.
Curés DE BomsiY. – Laurent Gordin, décédé
le 24 juin 1643. Avron, 1C77. Antoine Desbrosses,
1G99, décédé en octobre 1728. Jean
Richard, 1728, mort au mois d'août I7(!4.
Gogué, 1764, H67 Louis Pénard, 1767, 1791.
BOU BOU
Vidard, curé constitutionnel, 1792-93.
dard aîné, 1801. Brette, 1802. De 181V0i-à
1817, la paroisse est dossorvio par plusieurs prêtres
des environs, notamment par l'abbé Maillard.
nrechotte, 1818-19. Fonteneau, 1819,
1821. Fulgence Rabusseau, 1821. En 1839, il
est nommé curé de Preuilly. Legendre, 1839,
1843. Auger, 1843, actuellement en fonctions
(1878).
Le fief de Boussay relevait de la baronnie de
Preuilly à foi et hommage-lige et 40 livres de
service annuel. Il avait droit de haute, moyenne
et basse justice. Les plaids se tenaient primitivement
de trente jours en trente jours. Par lettres
du 31 octobre 1529, Louis de Clermont, baron de
Preuilly, donna l'autorisation de les tenir de
quinzaine en quinzaine.
Dans une déclaration faite au roi le Gdécembre
1533, par Jean de Menou, seigneur de Boussay,
le logis seigneurial est qualifié de maison-forte.
Il se composait, à cette époque, de quatre corps
do logis réunis entre eux et au milieu desquels
était un préau assez vaste. On y pénétrait par
un pont-levis jeté sur des douves profondes
que l'on voit encore aujourd'hui. Dans le cours
du xvii» siècle, deux ailes du corps de bâtiments
furent abattues, et, dans le siècle suivant, on en
reconstruisit une, du côté nord. La partie de l'ancienne
construction, que l'on a conservée, date
des xiiie et xive siècles. Dans l'intérieur du château
se trouve une chapelle qui est mentionnée
dans le Registre de visite des chapelles domestiques
du diocèse de Tours en 1787.
SEIGNEURSDE Bodssày.
I. Renaud de Payen, chev., vivant en 1190.
On présume qu'il était de la maison de Payen,
dont un membre, Hugues, fut un des fondateurs
et premier grand-maitre de l'Ordre du
Temple, vers 1118. Il eut deux enfants: Geoffroy
I" et Barthélémy.
II. Geoffroy de Payen I™, dit le Chien, chavalier-
banneret, seigneur de Boussay et do Sonnovières,
est cité dans une charte de 1209.
III. Barthélemy de Payen, frère du précédent,
chevalier-banneret, seigneur de la Chapelle,
de Grillemont et de la Bruère, vendit au Chapitre
de Saint-Martin de Tours, en 1210, le fief de
Preuilly, situé près de la basilique de Saint-
Martin. En 1211, au moment de partir pour là
croisade, il donna au même Chapitre une dime
qu'il possédait dans la prévôté de Ligueil. Do
retour de la Terre-Sainte, au mois d'août 1213, il
vendit au doyen de Saint-Martin la mairie de Ligueil
et le logis seigneurial qui en dépendait. De
son mariage avec Eustache il eut un fils unique,
Geoffroy, qui suit.
IV. Geoffroy de Payen, seigneur de Boussay,
Grillemont, la Forge, Sennevières, est cité dans
une charte de Dreux de Mello, seigneur de Lo-
Ohos, en 1223. En 1224, il donna à l'abbaye de la
Merci-Dieu des terres et des bois situés près de
Chantemerle, paroisse de Boussay. Au mois de
septembre 1256, il obtint d'Eschivard, baron de
Preuilly, le droit de chasse dans les bois de
Boussay et de Chambon et sur les terres avoisinant
les domaines de la Forge et de Boussay
(. in omnibus nemoribus in parochia de
Boochayo et de Chambonio, et circa domos suas
proprias de Boochayo et de Forgia), di t lacharte.
Il épousa, en premières noces, Mabille de N., et,
en secondes noces, Isabeau de Preuilly, fille de
Geoffroy, baron de Preuilly, et de Luce de N. De
ce dernier mariage sont issus deux enfants
Geoffroy, qui suit, et Jean..
V. Geoffroy de Payen, chev., seigneur de
Boussay, de la Forge et de Sennevières, est cité
dans un titre de 1291.
VI. Jean de Payen, frère du précédent,
chev., seigneur des mêmes fiefs, fit une transaction
avec l'abbé de Saint-Pierre de Preuilly, pour
le droit de la rivière de Claise, sous la date du
dimanche après la saint Nicolas d'hiver de l'an
1318. En 1326, il fit une donation à l'abbaye do
Villeloin. De son mariage avec Isabeau de Palluau,
il eut une fille, Jeanne, mariée à Nicolas de
Menou.
VII. Nicolas de Menou, troisième du nom,
chev., seigneur de Menou et de Montgobert, devint
propriétaire, du chef de sa femme, Jeanne
de Payen, des terres de Boussay, de la Forgo, de
Sennevières et du Mée. Il est cité dans des titres
de 1330, 1336, 1339 et 1342. Dans cette dernière
année, il rendit aveu au baron de Preuilly pour
la terre de Boussay. Sa femme était morte en
1346. Il épousa, en secondes noces, Marguerite de
Clermont, fille de Raoul de Clermont, seigneur de
Thorigny, et de Jeanne de Chambly. Du premier
mariage sont issus quatre enfants Jean, qui
suit; Porrinet, décédé avant 1372; Amaury, seigneur
du Mée et de Sennevières, mort avant
1372 Alix, femme de Véron, dit la Vert, chevalier,
seigneur du Quesnay. Du second mariage,
naquit un fils, Joan de Menou, seigneur de Montgobert,
chambellan du roi Charles VI. Nicolas de
Menou III mourut en septembre 1356. Sa seconde
femme décéda en 1378.
VIII. Jean de Menou, cinquième du nom,
chev., seigneur de Boussay, Sennevières, Longny,
Jupilles, capitaine de cinquante hommes
d'armes, chambellan du roi, fut fait prisonnier à
la bataille de Poitiers et conduit en Angleterre,
d'où il revint en 1359. Le 28 décembre 1364 et en
1374, il rendit aveu au baron de Preuilly pour la
terre de Boussay. En 1367, le 1" septembre, il
vendit à Jacquelin d'Andigny les foi et hommage
que la terre d'Andigny devait à la seigneurie de
Buut>->'iv, sa résolvant dix damera du franc-devoir
payables chaque année à Andigny. Il épousa,
avant 1372, Agnès de Galardon, dame do Homononville,
dont il eut quatre enfants Jean, qui
fut décapité à Soissons, en 1414, en même temps
48
BOU BOU
que Enguérrand de Bournonville, pour avoir suivi
le parti du duc de Bourgogne; Pierre, ou Perrinet,
dont nous parlerons plus loin; Collinet, seigneur
du Mée, qui a formé la branche de ce nom
Isaheau, dame de Sennevièrea, mariée, en premières
noces, à Guillaume de Tranchelion, Éc,
seigneur de Paltuau el de Marteau, eL,en secondes
noces, à Robert de Hellande, seigneur de Lamberville,
frère de Guillaume, évêque de Beauvais.
Par acte passé à Cliâtillon-sur-Iudre le 9 aoùt
1401, Jean de Menou V fit le partage de ses biens
entre ses enfants. Il donna les terres de Boussay
et de la Forge à Perrinet de Menou. Il mourut en
1414. Agnès de Galardon, sa femme, était morte
en 1398.
IX. Pierre, ou Perrinet de Menou, chev.,
lieutenant du château de Loches pour le comte de
Vendôme, fut nommé amiral de France, en 1416,
par le dauphin Charles, régent du royaume. Le
5 février 1402, il épousa Marguerite de Fougières,
dame de la Ferté-Sainte-Fauste, filles de Eudes de
Fougières, chev., et de Jeanne do la Celle, dame
de Méré, et en eut deux enfants Jean, dont
on parlera plus loin, et Philippe, mariée le
20 mai 1425, à Louis de la Marche. Il n'eut pas
d'enfants d'un second mariage contracté avec
Marguerite de la Brosse, fille de Jean de la Brosse,
Éc., seigneur de la Tabarière, et de Collette
Chaillot.
X. – Jean de Menou, chev., seigneur de Boussay,
Charnizay, Méré, la Forge, Villegongis, Jupilles,
Vauzelles, Narbonne, etc., conseiller et chambellan
du roi et du duc do Guienne, rendit aveu,
pour sa terre de Boussay, à Pierre Frotier, baron
de Preuilly, le 9 décembre 1442, et à Charles de
Gaucourt, aussi baron de Preuilly, le 8 décembre
1464. Par acte du 19 janvier 1447, il céda le moulin
de Chanvre à Pierre Frolier, baron de Preuilly,
et reçut en échange le fief de la Blanchardière,
avec l'autorisation de fortifier son hôtel de la
Forge et de l'entourer de douves. Dans la même
année, il reçut l'aveu de Jean Boutineau, pour la
seigneurie de Chambon, et, en 1450, les aveux de
Gillot de Marconnay, pour la terre de la Thibauderie,
et de Guiot de Bizac, pour son fief du Puy.
Il eut trois enfants de son mariage (contrat du
3 janvier 1435) avec Jacquette de Chamborant,
fille de Foucaut de Chamborant, chov., et de Jacquette
de Cluys i" Trignant, seigneur de la
Ferté, de Menou et de Vauzelles, chambellan du
duc de Berry; 2° Philippe, qui suit; 3" Catherine,
mariée le 23 novembre 1460, à Claude de la
Châtre, Éc, seigneur de Nancey, conseiller et
chambellan du roi. Jean de Menou fit son testament
à Villegongis, le 14 juillet 1473. Il y ordonnait
de terminer la chapelle de Boussay. Il
mourut à Villegongis le 26 du méme mois. Jacqueline
de Chamborant, sa femme, était décédée on
1464.
XI. -Philippe de Menou, chev., seigneur de
Boussay, la Forge, Ghnrniiay, la Thoratte, Pingré,
la Mercerie, Beauvollier, Billy, etc., conseiller
et chambellan du roi (1482), chevalier de
l'ordre de Saint-Michel, ambassadeur en Espagne
(1402), maître d'hôtel do la reine Claude et du
Dauphin (lettres du 29 janvier 1518), vendit, par
contrat du 25 janvier 1500, la terre de Menou, en
Nivernais, à Charles d'Illiers. De son mariage
(contrat du 8 octobre 1474) avec Antoinette de la
Touche, fille de Hardouin de la Touche, chev.,
seigneur de Villaines, des Roches-du-Gué, des
Roches-Livriy et des Roches-Tranchelion, et do
Louise de Billy, il eut plusieurs enfants, entre
autres, René, qui suit; Anne, mariée le 25 avril
1494, à Antoine de Chàteauneuf; et Philippe,
femme de Jean Isoré, chev., seigneur de Fontenay
et d'Amenon. – Philippe de Menou mourut à
la fin de l'année 1520. Sa femme était décédéo le
10 juillet 1515.
XII. René de Menou, chev., seigneur de
Boussay, la Forge, Charnizay, la Blanchardière,
Vaux, la Chambre, Pclloehat, Méré, Picosson,
Pingré, la Tourette, la Ricendellière, Petit-Moriande,
Chaslres, Marray, Beauvollier, les Merceries,
Manthelan, Billy, premier échanson de la
reine Claude (par lettres du 14 janvier 1514), et
de la reine Éléonore (par lettres du 11 août 1530),
chevalier do l'ordre du roi, épousa, le 24 février
1509, Claude du Fau, fille unique de François du
Fau, chev., seigneur de Manthelan et du Fau, et
de Gabrielle de Villiers de l'Ile-Adam. Éléonore du
Fau eut en dot les seigneuries de Manthelan, de
Marray et de Chastre. De ce mariage naquirent
plusieurs enfants, entre autres, Jacques, qui suit;
Jean, seigneur de Boussay après son frère aîné;
François, auteur de la branche de Charnizay, et
Avoye, mariée, en premières noces (21 décembre
1555), à Gaucher de Meslay, ot, on secondes noces
(1 3 décembre1&78), à Annet de Château-Châlons,
chev., seigneur des Elfes, capitaine de cinquante
hommes d'armes. René de Menou mourut à la
fin de 1546 et fut inhumé dans la chapelle de
Saint-Sébaslien et de Saint-Antoine attenant à
l'église de Boussay.
XIII. – Jacques do Menou, chev., seigneur de
Boussay, guidon de la compagnie de 50 hommes
d'armes des ordonnances du roi, épousa, le
10 mars 1544, Louise d'Étampes, fille de Claude
d'É-tampes, baron de Druy, capitaine de 40 lances
des ordonnances du roi, et de Anne Robertet. Le
10 septembre 1563, étant prisonnier à Gorhum,
en Hollande, il fit son testament et mourut peu de
temps après. Sa femme décéda le 22 juillet 1575.
XIV. Jean de Menou, frère du précédent,
chev., seigneur de Boussay, Manthelan, Chastre,
Charnizay, la Forge, Marray, Méré, Pingré, la
Tourette, le Gué, la Trapperie, la Picquelterio, le
Castellet, chevalier de l'ordre du roi, gouverneur
du château de Loches (par provisions du 22 septembre
1568), épousa, en premières noces, Claude
des Personnes, dont il n'eut qu'une fille, Marie,
femme de FrançoiB de Griguon, seigneur de la
BOU BOU
Sainboire, et, en secondes noces, le 10 décembre
1559, Michelle de la Châtre, fille de Claude de la
Châtre, baron de la Maisonfort, et d'Anne Robertet.
De ce second mariage sont issus plusieurs enfants,
entre autres, Jean, qui suit; Claude, seigneur
de Champlivault; René, prieur de l'abbaye
de Preuilly; Philippe, seigneur de Manthelan,
et Joachim, chevalier de Malte. Jean de
Menou rendit hommage à Charles de la Rochefoucaud,
baron de Preuilty, pour sa châtellenie
de Boussay, le 28 juin 1579. Il mourut en 1588.
Sa femme, Michelle de la Châtre, décéda en 1592.
XV. Jean de Menou, chev., seigneur da
Boussay, Billy, Méré, la Forge, Genillé, Chastre,
Marray, fut nommé gouverneur du Blanc, en
Berry, la 6 juillet 1591, et capitaine du château
d'Angles, le 25 décembre de la même année. Le
21 juin 1591, il épousa- Madeleine Fumée, fille
unique de Martin Fumée, seigneur de Genillé et
de la Roche-d'Alais, et de Marie Louet, et en eut
René de Menou, qui suit. D'un second mariage
avec Anne do Bloys, il eut neuf enfants, entre
autres, Jean, qui forma la branche de Billy, et
Charles, auteur de la branche de Menou-Narbonne
Gabriello, mariée le 30 juin 1637, à Artus
de Janvre, chev., seigneur de Lussais, et Marie,
mariée le 12 avril 1638, à Jean de Maussé, chev.,
seigneur de la Richerie et de Jupilles. Par acte
du 9 avril 1597, Jean de Menou vendit au Chapitre
de Notre-Dame de Loches les seigneuries da
Marray el de Châtres. Il mourut en 1633.
XVI. – René de Menou, chev., seigneur de
Boussay, la Forge, Genillé, Marray, Rigny, la
Roche-d'Atais, Baratoire, la Penissière, baron de
Courgain, gentilhomme ordinaire de la chambre
du roi et mattre des eaux et forêts du comté de
Loches, acheta de Charles de Menou, son frère,
par acte du 5 février 1634, la portion de la seigueurio
de Boussay qui lui était échue par la
mort de Jean de Menou. Il fut choisi par la noblesse
de Touraine, on 1651, pwr dresser les cahiers
qui devaient être présentés aux États généraux.
Par contrat du 18 juin 1618, il épousa Madeleine
Fumée^sa cousine, fille de Martin Fumée,
maître des requêtes ordinaires de l'hôtel, seigneur
des Rochea-Saint-Quentin et de la Roche-aux-Belins,
et de Madeleine de Crevant. De ce mariage
sont issus dix-neuf enfants, entre autres, Jacques,
aide de camp du maréchal de la Meilleraye, tué
au siége do Gravolinos à l'àgo de dix-sept ans;
Louis, qui suit; François, auteur de la branche
de la Roche-d'Alais; René, chevalier de Malte,
commandeur de la Guerche; Edmond, prieur de
l'abbaye de Prouilly; Pierre, seigneur do Marray,
lieutenant de vaisseau; Louis, abbé de Saint-
Mahé, en Bretagne; Claude, première prieure du
couvent de Notre-Dame do la Bourdillière, décédeo
en 1692. Quatorze autres enfants naquirent
d'un second mariage contracté par René de Menou,
le 16 avril 1644, avec Louise de Montfaucon,
fille de François de Montfaucon et de Françoise
de Mondain. Presque tous moururent en bas âge,
René do Menou fit son testament te 26 août 1661
et mourut dans le mois de septembre suivant.
XVII. Louis do Menou, chev,, seigneur de
Boussay, Genillé, Rigny, la Forge, colonel du
régiment de Touraine, fonda lo couvent de la
Bourdilliére en 16G2. De Catherine Perrot, fille de
Claude Perrot, chev., seigneur du Plessis, grandmaitre
des eaux et forêts de France au département
de Touraine, Anjou et Maine, et d'Anne du
Breuil, il eut huit enfants, entre autres, René,
qui suit; Roger, lieutenant de cavalerie; Charles,
vicaire-général de Pamiers et doyen de Saint-
Aignan et Catherine, prieure de la Bourdillière,
Devenu veuf à l'âge de trente ans, Louis de Menou
entra dans les ordres. Il mourut au mois de Juil-"
let 1698, âgé de soixante-quatorze ans.
XVIII. René de Menou, chev., seigneur de
Boussay, la Forge, Genillé, Chambon, Bagnoux,
Rigny, etc., épousa, le 21 avril 1668, Dorothée
Chateigner, fille de Louis Chateigner, chev., seigneur
de Lussais et d'Andonville, maréchal des
camps et armées du roi, et de Théodore de Trégouin.
Dorothée Chateigner mourut dans le mois
qui suivit son mariage. René de Menou contracta
uno seconde alliance le 5 février 1670, avec
Claude-Marie Léaud, fille de Pierre Léaud, Éc.,
secrétaire du roi, et de Claude Morisse, et en eut
treize enfants, entre autres, René-Charles, qui
suit; Louis, abbé de Bonny-sur-Loire; Edmond,
abbé de Saint-Pierre de Preuilly, décédé le 20 octobre
1758; Catherine, abbesse du la Bourdillière.
Il mourut en 1710.
XIX. René-Charles de Menou, chev.,
soigneur do Boussay, la Forge, Méré, Genillé,
Rigny, les Roches-Saint-Quentiu, les Roches*
aux-Belins, Preuillé, Boisrogue, baron de Beauçay,
etc., né le 8 août 1675, brigadier des armées
du roi, épousa, le 8 août 1715, Louise Léaud de
Linières, tlllo unique de Jean-Mario Léand de Linières,
chev., seigneur de Boisrogue et de Marie-
Louise do Montaut. Doux filles naquirent de ce
mariage l'une, morte en bas âge l'autre,
Louise-Marie-Charlotte, née le 18 janvier 1717,
et qui fut mariée le 3 janvier- 1746 à René-François
de Menou, son cousin, et eut en dot la
terre de Boussay. René-Charles de Menou rendit
aveu au roi, en 1740, pour la chàtellenie des
Roches-Saint-Quentiu, et ses seigneuries de la
Roche-aux-Belins, de Genillé et de Rigny. Il
mourut à Boussay le 13 décembre 1744.
XX. – René-François de Menou, marquis de
Menou, seigneur de Boussay, maréchal de camp,
gouvornour de la citadelle d'Arras et de celle de
Bayonne, chevalier de Saint-Louis, fils do Charles
de Menou, seigneur de Cuissy, et de Jacqueline
da Cremeur, uat sept enfants de son partage avec
Louise-Mario-Charlotte de Menou 1° René-Louis-
Charles qui suit; 2» Elisabeth, mariée, lo 2 décembre
1771, à Armand-Charles, baron du Jon",
3' Jacques-François, député de la noblesse de
BOU BOU
Touraine aux États généraux, en 1789, général de
division, mort le 11 août 1810 4° Philippe-François-
Denis, chevalier de Malte; 5° Marie-Louise-
Antonine, décédée en 1755"; 6° Marie-Joseph, mort
en 1790; 7° Agathe-Emilie, mariée, en 1778, au
prince de Broglie, et décédée le 13 avril 1828.
René-François de Menou mourut à Boussay le
30 septembre 1765. Sa femme décéda le 23 octobre
1767.
XXI. René-Louis-Charles de Menou, marquis
de Menou, seigneur de Boussay, Genillé, la
Forge, Méré, Chambon, Chaumussay, colonel,
chevalier do Saint-Louis, épousa, le 31 janvier
1769, Anne-Michelle-Isabelle Chaspoux de Verneuil,
fille d'Eusèbe-Jacques Chaspoux, marquis
de Verneuil, comte de Loches, seigneur de Betz,
du Roulét et de Sainte-Julitte, et d'Anne-Adélaïde
de Harville. Do ce mariage sont issus René-
Louis-François, marquis de Menou, marié, le
7 janvier 1804, à Thérèse-Gabrielle-Octavie de
Broglie, et décédé le 9 octobre 1841 René, chef
d'escadron (15 janvier 1807), mort le 17 juillet
1808; Anne-Denise-Félicité, mariée à Alphonse
Savary, marquis do Lancosme, pair de France.
René.Louis-Charles de Menou, mourut à Boussay
le 29 janvier 1822.
Le château de Boussay appartient aujourd'hui
à M. Louis-René-Léonce, marquis deMonou, fils
aîné de René-Louis-François de Menou et de
Thérèse-Gabrielle-Octavie de Broglio.
Un mémoire du général de Menou, communiqué
il y a une cinquantaine d'années à Dufour,
auteur du Dictionnaire de l'arrondissement de
Loches, tendait à prouver qu'une voie romaine
traversait la commune de Boussay. Le général
pensait que cette voie était destinée à la communication
de Preuilly avec Chàtellerault et qu'elle
devait aboutir au pont de la Clos, sur les limites
de Preuilly et de Boussay. Celte opinion u'est pas
partagée par Dufour. « La voie romaine que l'on
« trouve dans les brandes, dit-il, ost cello qui,
« venant d'Argenton, traversait les communes
« d'Yzeures, de Barrou, etc., ainsi qu'on peut le
a voir dans la carte de. la Gaule, par d'Anville
« Cette voie ne passait point sur le territoire de
« Boussay. Il n'a pu exister une via romaine
« destinée à la communication de Châtellerault
« avec Preuilly; cotte première ville est moderne,
« et son nom seul, Castrum Airaldi, le prouve
« suffisamment. »
Dufour peut avoir raison en ce qui concerne la
voie venant d'Argenton, mais il se trompe relativement
à l'autre chemin, signalé par le général
de Menou. Ce chemin, dont le genre de construction
était exactement celui des voies romaines,
ainsi que nous avons pu nous en assurer nousmôme
sur différents points de son parcours,
partait de l'ancien pont de la Clos, appelé aussi
le pont de Quintaine, situé sur la Claise, près du
faubourg Saint-Nicolas, à Prouilly, passait près de
l'ancien fief de Méré, s'éloignait vers la Chambonnerie
et la Blanchardière, et aboutissait à la
Creuse, en face du port d'AUogny, paroisse de
Lésigny, en Poitou. Il a été complètement abandonné
depuis le xvi° siècle, époque à laquello la
pont de la Clos fut démoli. On y a trouvé, il y a
une quarantaine d'années, entre Méré et Preuilly,
un certain nombre de monnaies romaines. Il est
probable que de Preuilly cette voie se prolongeait
vers Loches en passant par Charnizay.
MAIRES DE Boussay. René-Louis-François,
marquis de Menou, 1801, 29 décembre 1807,
14 décembre 1812, 1826. Jules Delatremblais,
8 novembre 1830. René-Louis-François, marquis
do Monou, 1834, juin 1840, mort le 9 octobre
1841. Bourgeon, 1841, 1859.– Victor
Mauduit, 1859, mai 1871, octobre 1870.
Cartulairc de l'archevêché de Tours. D. Housseau,
VI, 2S80, 2592 IX, «08; X, de 5152 à 5376; XI, 4856;
XIV; XXI, 156; XXIV, 294. Bote des fiefs de Touraine.
Registres d'état-civil de Boussay et de Chambon.
Preuves de l'histoire de la maison de Menou, in-4°.
Lainé, Archives de la noblesse de France, V. Arch.
d'I.-el-L., C, 603; G, 14; titres de la Bourdillière. P.
Anselme, Hist. généal. de la maison de France, II, génial.
Fumée; VIII, 558. – R. de Croy, Études statistiques
sur le département d'Indre-et-Loire, 210. – La Thau.
maS6ière,Hist. de Berry, 854. Expilly, Diction. des
Gaules et de la France, I, 795. C. Chevalier, Promenades
pittoresques en Touraine, 530. D'Hozier, Armorial
général de France, reg. l"8 partie. Mémoires
de M. Marolles; généal. de Menou. Lhermite-Souliers,
Hïst. de la noblesse de Touraine, 285 La Chesnayedes-
Bois et Badier, VIII, 729. Chalmel,Hist. de Tour.,
II, iO; III, 291. Panorama pittoresque de la France,
15. Bibl. de Tours, fonds Salmon, titres de la Merci-
Dieu. A. Joanne, Géographie du département d! Indreet-
Loire, 95. Dufour, Diction, de l'arrondissement de
Loches, 1, 180-18S. S. Bellanger, La Touraine ancienne
et moderne, 503. Boulainvilliers, État de la
France, VI, 18. Géocal. manuscrite de la maison de
Menou. Fouillé de Varchevêchéde Tours (1648). –
E. Mabille,Notice sur les divisions territoriales de Vancienne
province de Touraine. 20Ù, 211. – Mém. de la
Soc. archéol. de Tour., IX, 181; X, 113. Annuaire.
Almanach d'Indre-et-Loire (1877).
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