[Baronnie RR] Véretz

Héraldisme
Fief baronnal RR
Description du Blason : D'azur au chevron d'or chargé de trois croix ancrés de gueules, accompagné de trois renards passant du deuxième.
Ancien nom : -
Devise : -
Actuel Seigneur : Rhiana de Hasselt = Karl06
Ancien Seigneur : -
Nom des habitants : -

Généralités historiques

• La châtellenie relevait de l'archevêché de Tours.
  
• Vendue par Rancé, abbé de La Trappe, au duc d'Aiguillon.
  
• Au 18ème, le château fut le rendez-vous des beaux esprits, en concurrence avec le Chanteloup de Choiseul.
  
• Paul-Louis Courier (1772-1825) se retira à La Chavonnière et y écrivit certains de ses redoutables pamphlets, avant d'être mystérieusement assassiné en forêt de Larçay.
  

Vestiges préhistoriques et antiques

• Restes de l'aqueduc gallo-romain de Fontenay.
  

Architecture civile

• Château de Véretz, reconstruit 19ème : communs de l'ancien château 18ème, terrasses dominant la vallée du Cher, parc.
  
• La Chavonnière* (IMH), grande maison de vigneron à 2 ailes en équerre.
  
• Monument à Paul-Louis Courier, 1876, sur les plans de Viollet-le-Duc (au nord de la place de l'Eglise).
  
• Château de Beauregard 19ème.
  
• Château du Verger 19ème (maison de repos).
  
• Manoir de la Gagnerie 19ème.
  
• Manoir de La Pidellerie 15ème/19ème.
  

Architecture sacrée

• Eglise Notre-Dame* 16ème : nef ogivale, chapelle seigneuriale (IMH) formant tribune ; transept saillant, ch?ur de 2 travées, clocher à base 12ème et étages 16ème ; peintures murales* 16ème (MH) dans la chapelle seigneuriale, 3 statues 17ème.
  
• Au cimetière : tombeau de Paul-Louis Courier.
  

Histoire de Veretz
Commune de 4434 habitants, Véretz est située sur les bords du Cher à 10km de Tours.
Parmi les grands noms qui ont marqué l'histoire de la commune, nous pouvons citer le célèbre Eugène Bizeau, poète et chansonnier engagé.
Mais Véretz ne serait pas ce qu'elle est sans son château, son église, son bourg ancien, son port sur la rivière, tout ce riche patrimoine qui lui donne ce charme préservé du village et fait d'elle un site d'exception

Le nom de Véretz a une origine incertaine et il pourrait venir :
- du mot celtique Gwarez (abri, refuge au bord de la rivière)
- ou de Gwetaerez (verrerie)
- ou encore Gwere (lieu élevé au bord de l’eau)

Située aux bords de la rivière « le Cher » Véretz a un tiers de sa superficie (1385 ha au total) dans la vallée à une altitude d’environ 50 mètres, et le reste se situe sur le coteau qui s’élève jusqu’à 90 mètres environ.
Dès l’époque romaine une exploitation agricole, détruite vers le 4ème siècle, avait défriché le plateau. Puis, au cours de la guerre de Cent Ans, le roi d’Angleterre a renoncé à la Touraine (le 8 mai 1360) à condition de conserver une douzaine de places fortes, dont Véretz. Au prix d’une énorme rançon, les habitants, les gens d ‘église et les bourgeois obtiennent le retrait de l’occupant afin de démanteler le fort de Véretz pour qu’il ne puisse plus servir à l’ennemi.

La Maison de la Barre redonne de l’éclat à Véretz à l’époque de la Renaissance pour en faire une résidence fastueuse et souriante. La petite histoire dit même que la rédaction de l’édit de Nantes par Pierre Forget, conseiller catholique du roi Henri IV, a eu lieu dans l’une des salles du château de Véretz.
Le château, après avoir abrité d’illustres propriétaires, connut la ruine lors de la Révolution et son démantèlement se poursuivit sous l’Empire et la Restauration.

En 1836 le comte de Richemont rachète la plus grande partie du domaine et fait reconstruire un château sur l’emplacement de l’ancien. C’est ainsi que le château actuel nous a été transmis par l ‘intermédiaire des ses propriétaires successifs que furent les familles MAHON, DRAKE DEL CASTILLO, LENGLART et de MAINTENANT

L’aqueduc de Fontenay
 Caesarodunum était en partie alimentée par l’aqueduc de Fontenay, dont le conduit voûté en moellons cimenté d’environ 0,50m. de large sur 1 m. de hauteur traversait la commune de Véretz au pied du coteau à 3 m. au dessus de la route actuelle.
Des traces ont été retrouvées dans la propriété de Beauregard et dans les caves de Bel ombre face aux communs du château. Un fragment est exposé à l’entrée du camping.

Le Château
 Après la restauration réalisée par Jean de la Barre à l’époque de la Renaissance, l’ancien château avait repris de l’éclat mais le démantèlement du domaine commencé pendant la Révolution se poursuivit sous l’Empire et la Restauration.
C’est en 1836 que le comte de Richemont rachète la plus grande partie du domaine de Véretz pour faire reconstruire un château sur l’emplacement de l’ancien en conservant la Tour Sud Est et en aménageant une esplanade sur la façade Nord. L’ensemble du bâtiment est donc érigé légèrement en retrait par rapport à l’ancien château.

La fontaine de Bacchus
 Œuvre du sculpteur Vaughelmod de la paroisse de St Etienne pour Bacchus et son tonneau, et du maçon Bienvault pour le bassin, elle a été érigée en 1672.

La source alimentant Bacchus est située dans le jardin de la basse-cour près du cimetière.
En 1870, lors de l’occupation de Véretz par les Prussiens, les habitants cachent Bacchus dans une roseraie du jardin de la maison bourgeoise du Verger et c’est le maire, M. Poitevin qui, beaucoup plus tard, demande sa remise en place sur le tonneau de la fontaine du mail de l’église.

L'église
 Consacrée le 20 novembre 1519 par Odard, évêque de Troyes avec l’agrément de Christophe de Brillac, archevêque de Tours, avait été reconstruite sur l’initiative du baron Jean de la Barre.
Cet édifice du XVIème siècle, accessible par un porche ouvert sous la terrasse du château, est constitué d’une nef, d’un transept et d’un chœur. La nef comporte quatre travées voûtées d’ogives dont la première est creusée dans le roc. Au dessus de la seconde est installée la chapelle seigneuriale accessible des terrasses du château.

A l’entrée du chœur une dalle ferme l’accès au caveau du baron Jean de la Barre (mort en 1533) dont la sépulture a été profanée en 1793 pendant la Révolution.

Jean Bricau, le dernier charpentier de marine de Véretz (1809-1888) a réalisé le bateau votif accroché dans le chœur de l’église.

Citation :

A tous présent et advenir salut.

Par la présente, en vertu des pouvoirs afférant à notre charge, nous LLyr di Maggio et d'Astralgan, dict MontJoy, Roy d'Armes de France, après consultation du collège héraldique, faisons acte de la demande de Dame Rhiana, quant à l'octroi d'un fief de retraite de qualité Vicomté pour elle-mesme comme les lois Héraldiques l'y autorisent Sis au fief nommé Véretz en Touraine.

Apres recherches héraldiques dument enterinées, le Fief de Véretz est bien Fief du Duché de Touraine.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant au dicte fief est D'azur au chevron d'or chargé de trois croix ancrés de gueules, accompagné de trois renards passant du deuxième (blason de composition) , soit, après dessin

Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques .

Faict le Vingt-Sixième jour du mois d'Octobre de l'An de Grasce Mil Quatre Cent Cinquante Huit, sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie