Le château est remarquable par sa tour primitive du XII e siècle remaniée au XVI e siècle dans le style Renaissance, et aussi par sa galerie reliant cette tour à des bâtiments qui, au XVII e siècle, ont été reconstruits sur l’emplacement d’autres plus anciens et remaniés au XIX e siècle. Les douves ont été comblées, sauf au Nord ou il en reste une pièce d’eau stagnante
La seigneurie relevait de la chatellenie de Chesne Carré, à foy et hommage simple et autres devoirs habituels. Elle avait comme vassaux les fiefs de Champlain, de Chanteloup, et de la Branchardière ou la Haye, tous situés sur la paroisse de Renay
Il y a un état et description de la terre de Renay en 1751 qu’on trouveraau Bulletin Vendômois 1896, page 43 et suivantes, par lequel on voit que cette seigneurie consistait en le fief volant de Chêne Carré avec sa haute, moyenne et basse justice, la rivière et étang de Revillon et droit d’étang et moulin sur cette rivière et la terre de Renay avec son château ( détaillé ), sa basse cour, les friches et pacages de Renay, la métairie de de la Haye ou la Branchardière, plus droits de haute, moyenne et basse justice à Renay, droit de notariat et tabellionnage, droits honorifiques dans l’église de Renay, droit d’eau bénite et d’encens, de sépulture dans le chœur de la dite église, droit du four à ban, etc …, plus des cens et rentes de toute espèce sur les terres environnantes
Le fief de la Rocheturbault autrement dit la Thibaudière, etc.
Le fief et seigneurie de Champlain avec la métairie de la Bigotterie et nombre de cens et rentes aux alentours
Le fief et la métairie de Chanteloup
Les Bois Bretons comprenant environ 600 arpents. Plus autour de Renay, vers Pezou, Lignières et la Chapelle Anschéry, 700 arpents de bois ou environ
En tout une contenance qu’on pourrait aujourd’hui évaluer à 700 hectares ou environ en dehors des Bois Bretons ( Chartrier de Renay )
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