[Seigneurie] La Fosse de Tigné

Héraldisme
Fief Seigneurial.
Description du Blason : D'azur à la crosse d' or chargée d' un livre fermé de même, accostée à dextre d'une fleur de lys aussi d'or et à senestre, d'une clef renversée d'argent, au chef cousu de gueules, chaergé de deux chateaux d'or , ouverts et maçonnés de sable .
Ancien nom :
Devise : -
Actuel Seigneur : Lucasd en douaire
Ancien Seigneur : Lonia (†)
Nom des habitants :

Généralités historiques

• Prieuré au 11ème.
  
• Seigneurie au prieur.

Vestiges préhistoriques et antiques

Architecture civile

• Château de Petiteville 16ème/18ème : douves, échauguettes, fuie.
  
• Manoir des Roches 17ème : fuie ronde.
  
• Maisons troglodytiques dans le tuffeau : seules les chemiénes sortent de terre.
  
• Moulin de Grémillon : cavier, cône, cabine (sans toiture ni ailes).

Architecture sacrée

• Eglise 11ème remaniée; curieux bénitier.
  
• Chapelle des Roches 17ème (grange).

Nota Bene : * : Notoire - ** : Exceptionnel - IMH : Inscrit Monument Historique - MH : Monument Historique - SI : Site Inscrit - SC : Site Classé

Citation :

Par la présente, Nous Nebisa de Malemort, Comtesse de Ségur, Vicomtesse de Chabrières, Maréchal d'armes Royal en l'absence du Roy d'Armes de France, et avec la jouissance de son blanc seing, faisons acte de la demande de Sa Grasce Fitzounette de Dénéré Duchesse d'Anjou quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur les terres d'Anjou, fief nommé La Fosse de Tigné , à Dame Lonia.

Après consultation du collège héraldique, nous validons et contresignons la procédure d'anoblissement de Dame Lonia.

Apres recherches héraldiques dument entérinées, le Fief de La Fosse de Tigné est bien Seigneurie du Duché d'Anjou.

Après consultation des registres, il est avéré que le seigneur de La Fosse de Tigné porte D'azur à la crosse d'or chargée d' un livre fermé de même, accostée à dextre d'une fleur de lys aussi d'or et à senestre, d'une clef renversée d'argent, au chef cousu de gueules, chargé de deux châteaux d'or , ouverts et maçonnés de sable, soit, après dessin :

Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux réglements Héraldiques .

Faict le 26eme jour du Mois de Mars 1457 sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Levan le troisième de Normandie.

Citation :

Nous, LeGueux d'Alanha, Roy d'Armes et Pair de France,

A toutes et tous que le présente liront,

Adissiatz !

Faisons savoir :

Que vu la demande de Sa Grasce Lisa-Marie de la Croix de Bramafan - Penthièvre, alors Duchesse d'Anjou en date du troisième de novembre MCDLVII, portant demande de destitution de messer Gueulederat, Seigneur de Crosmières, de Donà Lonia, Dame de La Fosse Tigné et de Donà Shalimar, Baronne de Malicorne.

Que vu les pièces fournies avec la sus dite demande et notamment l'acte de levée de ban en date du sixième d'octobre MCDLVII, ne précisant la nature des dispositions compensatoires en cas d'incapacité.

Que vu le témoignage écrit du témoin héraldique Béarn, attestant de l'incapacité à se déplacer de Donà Lonia et Donà Shalimar afin de répondre physiquement à la levée de Ban en Anjou.


Que nous rappellons :

Que la missive de Messer Gueulederat fournie en réponse à la levée de Ban constitue effectivement une rupture du serment vassalique,

Que Donà Lonia, ayant été blessée à l'époque des faits en effectuant son devoir de militaire du Béarn dans la lutte contre les hérétiques, se trouvait dans l'incapacité de se rendre en Anjou afin de répondre au ban.

Qu'en ce qui concerne les titulaires de fiefs seigneuriaux, il revient au suzerain direct en toute sagesse et en fonction des éléments à disposition de statuer.


Qu'en ce qui concerne la Baronne Shalimar, à l'instar de Donà Lonia, celle ci se trouvait en train d'effectuer sa mission de militaire du Béarn en luttant contre les hérétiques au moment des faits.

Que les termes de missive ne répondent pas à la levée du ban, mais que la baronne y a proposé d'écouter sa suzeraine, qui lui a opposé une fin de non recevoir en demandant directement sa destitution.

Que nous rappelons que conseil du vassal ne signifie pas acceptation pure et simple des actes du suzerain.

Que nous considérons donc :
- que la baronne n'était pas en capacité de répondre à la levée de ban,
- que la dite levée de ban ne faisait pas état de mesures compensatoires en cas d'incapacité de répondre au ban,
- que les arguments développés par la baronne ne sont ni complets, ni suffisants à eux seuls,
- que la baronne a néanmoins offert de discuter avec sa suzeraine,
- que l'alors duchesse d'Anjou n'a pas donné suite à cette proposition.

Qu'en conséquence, Nous ne validons ni ne contresignons la demande de Sa Grasce Lisa-Marie de la Croix de Bramafan - Penthièvre, alors Duchesse d'Anjou en date du troisième de novembre MCDLVII, en vue d'une destitution Donà Shalimar, Baronne de Malicorne.

Qu'en conséquence, au vu de l'argumentation incomplète, adressons un avertissement solennel à la Baronne de Malicorne.


Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente dictée par nos soins, apposons notre scel.

Siaga Atal.

Fach lo dètzen de febrèr de l'an de pascuas MCDLVII en l'alotjament francimand de Brinhola
Fait le dixième de février de l'an d'Horace MCDLVIII en le campement Français de Brignoles.

Citation :

SUCCESSION– RECTIFICATIF


Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Héraut généalogiste royal dit Phylogène :



• prenons acte du trépas de dame Lonia de Kervanech, dame de la Fosse-de-Tignée;
  
  
• en outre, considérant que ladite dame est décédée ab intestat et sans hoir, considérant le certificat de mariage attestant que celle-ci avait convolé en justes et aristotéliciennes noces avec Lucasd de Kernavech et considérant enfin, les coutumes héraldiques et les lois héraldiques royales du neuf juillet de l'an de grâce mille quatre cent cinquante-huit en leur chapitre six relatif au lignage noble et à l'hérédité, décrétons que ledit Lucasd de Kernavech jouit désormais du douaire du fief de la Fosse-de-Tignée mouvant du duché d'Anjou, et de tous les privilèges, fruits et profits y étant attachés;
  
  
• enjoignons le nouveau seigneur à porter titre et à arborer armes de son fief en vertu des coutumes et décret susdits.


Rédigé et scellé à Paris le cinquième jour de janvier de l'an de grâce MCDLIX.