[Seigneurie de Luynes-Maillé] Fondettes

Héraldisme
Fief Seigneurial (Vassal de Luynes-Maillé)
Description du Blason : écartelé : au premier d'azur à la chapelle d'argent adextrée d'une fontaine du même sur une terrasse de sable, au deuxième d'or au cep de vigne de sable, fruité de quatre pièces de gueules, feuillé de cinq pièces de sinople, surmonté d'une serpe d'argent emmanchée d'or, au troisième d'or aux trois épis de blé de sinople, liés de sable, au quatrième d'azur à la barque portant voile, pavillon et nautonier tenant une gaffe, le tout d'argent, sur des ondes de sable et d'argent .
Ancien nom :
Devise : -
Actuel Seigneur : Robert de Savoie, Archevéque de Tours
Ancien Seigneur : -
Nom des habitants :
Seigneuries historiques :

• Aucune

Seigneuries RR octroyées :

• Aucune

Généralités historiques

• Au Moyen Age le territoire de Fondettes faisait partie de la Seigneurie de Maillé (Luynes). L'église primitive de Fondettes a été construite au début du XIème siècle. Vers 1050 un prêtre acheta à Hilduin II de Maillé et Agnès de Lisle, sa femme, une part de cette église. Leur fils Hardouin I cèda le tout en 1084 à l'Abbaye de Marmoutier. Cette église a d'abord été dédiée à la Sainte Vierge et ensuite à Saint Symphorien, elle a été rebatie sur l'ancienne église aux XII et XIIIèmes siècles.
  C'est sur le territoire de cette commune, en surplomb sur la Loire au dessus du Pont de la Motte, que Foulques III Nerra Comte d'Anjou a construit au début du XIème siècle la forteresse de Montboyau qui lui permettait de surveiller Tours. A la suite d'un traité avec le Comte Eudes II de Blois, le fort fut démoli par Foulques lui meme qui en contrepartie conserva la possession de Saumur.
  
• Le fief relevait du château de Maillé, aujourd'hui Luynes.
  
• Ancien prieuré de Vallières, relevant du prieuré de Saint-Cosme et du prieuré de Lavaré, appartenant à l'abbaye de Marmoutier.
  
• La commune de Vallières fut rattachée à celle de Fondettes en 1805.

Vestiges préhistoriques et antiques

• Sépultures néolithiques.
  
• Trésor de monnaies gauloises, trouvé en 1956 à la Guignière.
  
• Restes d'une villa gallo-romaine, à Chatigny : mosaïques.

Architecture civile

• Château de Chatigny 15ème : logis flanqué d'une aile en équerre et de tours circulaires, bâtiment 16ème, bâtiments modernes.
  
• Le château de Chatigny, avec son décor "brique et pierre", date du XVe siècle. Il fut probablement construit par un membre de la famille de Maillé, propriétaire du château de Luynes, dont Chatigny protégeait la forteresse à l'est. Chatigny fut érigé sur un site gallo romain comme l'attestent les vestiges d'une “villa” située dans le parc et découverte en 1890 par le Comte de Beaumont. Plusieurs familles connues ont habité Chatigny dont le Duc d'Ulcéda et d'Escalona, grand d'Espagne, qui dessina le parc tel que nous le voyons de nos jours, et la famille de Beaumont qui occupa le château jusqu'en 1936.
  
• Manoir des Hamardières* 18ème (IMH).
  
• Manoir de Guesne 17ème/19ème.
  vManoir du Grand Martigny 15ème/16ème remanié 17ème et 19ème : parc de 6 ha.
  
• Manoir du Thouadé 18ème (IMH).
  
• Manoir de Bois-Jésus 16ème/19ème.
  
• Manoir de La Fontaine 16ème, remanié Châteaux : La Billetrie 19ème ; Taillé 16ème/19ème ; Bel-Air 19ème ; La Plaine 19ème ; Les Tourelles 17ème/18ème, restauré après les bombardements de 1944.
  
• Ancien prieuré de Lavaré* : restes du mur d'enceinte, tour 13ème/15ème, logis du prieur 16ème et fuie circulaire (IMH) ; grange prieurale* (MH) : façades, couvertures et charpentes.
  
• Vestiges du prieuré de Vallières : enceinte 12ème/15ème, vestiges d'un grand bâtiment 13ème/15ème ; grange prieurale 15ème.

Architecture sacrée

• Eglise Saint-Symphorien 12ème/13ème (IMH), remaniée 15ème et restaurée : nef et collatéraux de 3 travées, abside à voûte angevine, absidioles à voûtes à nervures, façade 15ème, clocher central charpenté à flèche octogonale.
  
• Chapelle Notre-Dame-de-Chevallet (ou Chevalette) 17ème.
  
• Chapelle contemporaine Saint-François-d'Assise, à La Guignière.

Nota Bene : * : Notoire - ** : Exceptionnel - IMH : Inscrit Monument Historique - MH : Monument Historique - SI : Site Inscrit - SC : Site Classé

Citation :

A tous, présents et à venir, salut.

Etant véritable et incontestable que la Sainte Mère Eglise d’Aristote est la seule Autorité spirituelle à pouvoir guider les âmes des Grands et des plus humbles vers les réconforts du Soleil,
que dans ce monde, Elle doit pouvoir s’ancrer dans les terroirs pour y prendre racine et ensuite fleurir de manière à merveiller les esprits,
qu’en Touraine, nulle terre seigneuriale et ses richesses matérielles ne participèrent à ce dessein,

est en ce jour scellé entre Son Éminence Robert Savoie, archevêque de Tours et sa Grasce Morgwen de la Louveterie, Duchesse d'Amboise et de Luynes, Vicomtesse de Montbazon, Baronne de Vouvray, le présent acte ayant pour vocation de participer à l’assise de l’Eglise Aristotélicienne en Touraine et d’illustrer l’attachement de sa Grasce à l’Eglise. La Seigneurie de Fondettes, vassale des terres de Luynes, est octroyée à Son Éminence Robert Savoie, Archevêque de Tours et Cardinal Romain, avec le consentement du régnant, sa Grasce Tcharly, Duc de Touraine lors de la prime accord, et le témoignage du Héraut de Touraine, sa Grasce Llyr di Maggio et d’Astralgan, Duc de Lavardin, Baron du Gault Perche.
Les représentants de l’Eglise auront jouissance des terres et des richesses qu’ils en tireront. Leur gestion se devra d’être en bon père de famille et ne pas porter préjudice à la richesse générale des domaines de la suzeraine. Celle-ci les exempte d’un quelconque service armé mais pas de l’aide et des conseils si demande est formulée en ce sens. La jouissance de la seigneurie de Fondettes inclut également en retour un engagement à assurer des offices religieux lors des grands événements qui pourraient intervenir au sein de la Famille de la Louveterie.
De son coté, outre la subsistance, sa Grasce s’engage à offrir justice et protection en son domaine.
Les terres de Fondettes sont et restent vassales de celles de Luynes et ne pourront être retirées définitivement de son territoire. Elles sont en main morte. Il ne sera donc possible que de les transmettre au successeur à la charge de Son Éminence Robert Savoie, Archevêque de Tours et nullement dans le cadre d’héritage. La passation du fief se fera en présence de la suzeraine.

Le présent acte sera renouvelé tacitement lors de chaque héritage ou transmission du fief suzerain des terres de Fondettes.
Toute modification devra être agréée par les deux parties engagées.
Il pourra être résilié unilatéralement par l’un des deux parties si leurs intérêts venaient à diverger de manière irréconciliable ou que l’un des parties en venaient à occasionner sciemment du tort à l’autre. Qu’Aristote nous en préserve !

Faict à Amboise, le dix-septième Jour de Mars de l’An de Grasce 1456.