Le domaine du Lavardin en Vendomois, Uchronie des Royaumes Renaissants (1451 - ?) |
| | [Duché] Amboise | |
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LLyr di Maggio Maistre de céans
Nombre de messages : 3949 Age : 51 Date d'inscription : 17/12/2007
| Sujet: [Duché] Amboise Jeu 28 Fév - 12:16 | |
| Héraldisme Fief Seigneurial historique, puis baronnal, érigé en Duché Pairie au 17e comme Amboise-Choiseul. Fief de retaite RR Description du Blason : palé d'or et de gueules de six pièces (avant 1819, chef fleur de lyssé apres). Ancien nom : Ambasia, Ambacia, Ambatia Devise : - Actuel Seigneur : Morgwen de la Louveterie Ancien Seigneur : - Nom des habitants : Amboisiens, Amboisiennes Seigneuries historiques :
- Le Clos Lucé
- Chançay
- Chargé (Chateau de Pray, ne pas confondre avec le Chateau de la Roche demeure 17e propriété de Choiseul)
- Faubourgs de Saint-Denis ("banlieue" d'Amboise, trouvé dans les Archives départementales de Loir-et-Cher, document 16/17e, acte d'un cotroi courant 15e)
- Limeray (appartenance au fief d'Amboise puis prevoté Royale)
- Lussault (sur Loire)
- Manoir Saint Thomas (Mail et ancien prieuré)
- Saint-Ouen-Les-Vignes (mi dépendance/releve avec Chateau Renault, octroyé à Amboise dans les RR)
- Sainte Regle (dépendance royalerattaché et liée à Amboise)
- Rilly sur Loire (??? elementscontradictoiressur la dépendance (archives nationales<>archives departementales) : A verifier
- Cangey (Anachronique, donc non octroyable, 16e, puis 18e Duché de d'Amboise-Choiseul)
- Chanteloup (Anachronique, donc non octroyable, 16e, puis 18e Duché de d'Amboise-Choiseul)
- Souvigny (Anachronique, donc non octroyable, releve au 16e, puis appartient au 18e au Duché de d'Amboise-Choiseul)
- Jallanges (fief mouvant relevant du fief d'Amboise au 15e. http://www.jallanges.com/histoire,1,1,2.php )
Seigneuries RR octroyées : Généralités historiques
- Par lettres patentes du 3 février 1819, la ville obtint de prendre les anciennes armes de la maison d'Amboise ; palé d'or et de gueules de six pièces , en y ajoutant le chef de france(azur chargé de trois fleurs de lis d'or).
- Le plateau des Châtelliers, important point stratégique, était colonisé dès l'époque gauloise.
- Une agglomération nommée "Ambacia" ou "Ambatia" se développa en relation avec un pont sur la Loire.
- Au 4ème, saint Martin y fonda une église en remplacement d'un temple païen.
- Amboise appartint à une puissante famille comtale et, en 1434, fut confisqué par Charles VII.
- Le château fut la résidence de Charlotte de Savoie, épouse de Louis XI.
- Amboise, dont le nom "Ambasia" en latin signifie "entre deux eaux", est une des plus anciennes cites du Val de Loire. Le nom de la ville fait reference a son passe et a sa situation geographique privilegiee : le plateau des Chateliers qui surplombe les vallees de la Loire et de l'Amasse. La cite se developpe, profitant de la protection naturelle et de l'installation d'une place forte. La situation geographique et le micro-climat favorable de la region expliquent l'installation des rois a Amboise. Au debut du XVe siecle, Amboise est une cite royale et geo-politique jusqu'au XVIIIe siecle. Plusieurs rois habitent successivement le chateau et gouvernent depuis cette petite ville de Touraine : Charles VII, Louis XI, Charles VIII, fils de Louis XI, et Francois Ier, successeur de Louis XII.
- A La mort de Charles VII, en 1461, Louis XI revient du côté de la Loire prendre possession du trône de France. Sous son règne, Tours est la capitale du royaume. Il fait du château d’Amboise, entré dans le domaine royal en 1434, sa principale résidence. Cet ancien fortin date du Haut Moyen Âge, voire de l’époque romaine. Le dauphin y a vécu une bonne partie de son enfance. Puis il y a vécu, à partir de 1436, en compagnie de sa première épouse Marguerite d’Écosse (1424-1445).
- Désormais il est roi et son épouse est Charlotte de Savoie (1445-1483). Loches qui devient prison d’État, aurait été doté de ses deux fameuses cages expressément construites sur ordres du roi et surnommées les "Fillettes du roi". Le cardinal Jean Balue (1420-1491), ancien aumônier du roi, s’il n’a pas goûté de ses fameuses cages, à connu en revanche la prison de Loches pour avoir comploté en faveur de Charles le Téméraire (1433-1477), l’ennemi juré du roi.
- A noter que c'est le seul lieu en Touraine où se trouvaient à la fois une commanderie du Temple et une de l'Hôpital. La maison du Temple s'élevait dans la paroisse de Saint-Denis-Hors. Son existence est attestée dès 1219 par une charte de Regnault de l'Ile. Elle s'est appelée "domus militiae templi de ambazia", maison de la milice du temple d'Amboise, ou bien plus simplement "domus de ambazia", maison d'Amboise.
- En 1560 eut lieu la conjuration d'Amboise : des protestants, dirigés par La Renaudie, résolurent d'enlever le jeune roi François II et de supprimer les Guise ; la répression fut impitoyable et Amboise fut le théâtre d'un véritable massacre.
- Au 17ème, le château fut donné à Gaston d'Orléans, puis servit de prison d'Etat où furent détenus Fouquet et Lauzun.
- Au 18ème, il appartint au duc de Choiseul, dont le somptueux château de Chanteloup, rival de Versailles, fut détruit en 1823.
- Donné par Napoléon Ier au troisième consul provisoire Roger Ducos, le château d'Amboise fut partiellement démoli de 1806 à 1810 ; par la suite, il abrita l'exil d'Abd El-Kader, de 1848 à 1852, avant d'être rendu en 1873 à la maison d'Orléans.
- Il appartient aujourd'hui à la Fondation Saint-Louis.
Vestiges préhistoriques et antiques
- Site du plateau des Châtelliers* (IMH), importantes fouilles archéologiques : gisement néolithique ; cachette du bronze, oppidum pré-romain (mobilier de La Tène, monnaies gauloises) ; habitat et mobilier gallo-romains.
- Remparts et fossés gaulois (MH).
Architecture civile
- Château** 15ème/16ème (MH et SI) : passage voûté menant à la terrasse, soutenue par d'épaisses murailles, tour des Minimes et tour Hurtault, massives tours circulaires munies de rampes carrossables concentriques ; logis du Roi 1491 : salle des Etats à 2 nefs, salle des gardes, galerie à arcades, balcon des conjurés, lucarnes à pinacles ; aile Louis XII à lucarnes ouvragées ; porte Renaissance surmontée d'un porc-épic ; mobilier gothique, Renaissance et Empire ; jardins.
- Manoir du Clos-Lucé** de brique et pierre 15ème (MH), restauré : bâtiments en fer à cheval, tourelle d'escalier octogonale, tourelle de guet, galerie à arcades de bois, dans le parc (SC), dépendance du prieuré Saint-Thomas 15ème.
- Domaine de Chanteloup (MH et IMH) : pavillon d'entrée, pavillon du concierge de la pagode, ancienne maison du jardinier-chef ; ancienne sucrerie (IMH) ; pagode**1778 par Le Camus (MH et SC) : haute tour de 6 étages en retrait les uns sur les autres, flèche octogonale ; partie boisée du parc (IMH) ; pièce d'eau de 3 ha en demi-lune, boulingrin.
- Château Gaillard 15ème : chapelle et jardins situés devant le château (IMH).
- Hôtel de ville* 1505, restauré 19ème (MH).
- Hôtel de Joyeuse* (IMH) : façade Renaissance, corniche ornée ; jardin Renaissance.
- Tour de l'Horloge* (MH), tour-porte fortifiée 14ème, surmontée d'un beffroi 15ème.
- Les greniers de César* 16ème (IMH) : caves creusées dans le roc, galeries y conduisant reliées par un escalier.
- Tour d'enceinte (IMH), quai du Mail.
- Maisons* 15ème (IMH) : 42, rue de la Concorde, et 2, rue Joyeuse.
- Maison* 16ème (IMH), rue Rabelais, à l'angle de la rue Destouches.
- Hôtel* 16ème (IMH), rue Rabelais et place du Commerce.
- Hôtel* 17ème (IMH), 20 rue de la Concorde.
- Fontaine monumentale par Max Ernst 1968 (IMH), quai du Mail.
- Dans les environs : châteaux de La Ménaudière 15ème/19ème, de Paradis 18ème/19ème, de La Roufflardière 19ème néo-Renaissance.
Architecture sacrée
- Eglise Saint-Denis** 12ème, remaniée 15ème et 17ème (MH), restaurée 19ème : nef à un collatéral nord et 2 collatéraux sud 12ème et 16ème, voûtes angevines, croisillons en berceau, carré du transept à voûte d'ogives archaïque, choeur et abside à 5 pans à voûtes 15ème, 2 chapelles latérales remaniées 16ème, portail nord roman, chapiteaux historiés* refaits 19ème, sépulcre* 16ème, gisant de femme** 16ème (la "Femme noyée"), retable 17ème, toile 17ème ("saint François de Paule reçu à Amboise").
- Eglise Notre-Dame-du-Bout-des-Ponts* 16ème (IMH), remaniée 19ème : retable 17ème, Christ de bois 16ème.
- Eglise Saint-Florentin* 15ème (MH), remaniée 19ème : nef à collatéraux, abside à 3 pans, fenêtres flamboyantes, clocher 16ème ; bénitier 15ème.
- Ancienne chapelle Saint-Jean de l'Ile 12ème/13ème (MH).
- Chapelle Saint-Hubert** (chapelle du château) 1493 : nef d'une travée, transept, abside à 3 pans, voûtes d'ogives à clefs sculptées, portail au riche décor surmonté d'un haut-relief** (légendes de saint Christophe et de saint Hubert) ; vitraux modernes par Max Ingrand, ossements parmi lesquels se trouvent ceux de Léonard de Vinci.
- Chapelle du Clos-Lucé (oratoire d'Anne de Bretagne) : fresques** 16ème, par les élèves de Léonard de Vinci.
- Ancien prieuré de Saint-Thomas (IMH) 15ème/19ème.
- Au cimetière (SC) : tombeaux (IMH) de Léonard Perrault, du duc de Choiseul et d'Henri-Michel d'Amboise.
- 4 silos dits "greniers de César, galeries et escalier (IMH), rue de la Concorde.
- Eolienne Bollée, de type colonne, la pompe et son abri (IMH), à La Gabillère.
Liens divers, Photos
- Site - Photos du Chateau d'Amboise
- photos aeriennes modernes
Sources
- Quid.fr
- Fiche identité
- Chateau d'Amboise
- Site officiel du Chateau
- La Loire historique Pittoresque - Pages 150 et au dela...
Nota Bene : * : Notoire - ** : Exceptionnel - IMH : Inscrit Monument Historique - MH : Monument Historique - SI : Site Inscrit - SC : Site Classé | |
| | | LLyr di Maggio Maistre de céans
Nombre de messages : 3949 Age : 51 Date d'inscription : 17/12/2007
| Sujet: Re: [Duché] Amboise Lun 18 Jan - 17:11 | |
| - Citation :
- Cette ville est située au confluent de la Loire et de l'Amasse, au contre d'un pays fertile et riche. Vicus Ambatiensis, v" siècle. (Sulpice-Sévère, Dial. III, 9.) Ambasciacum, v° siècle. (Bréquigny, Diplom. I.) Ambasiensis vicus, Ambaciacum oppidum, vi° siècle. ( Greg. Tur. Hisl., lib. VI, X.) Ambacia vicus, Ambacea, Ambace, époque mérovingienne. (Le vicomte Ponton d'Amécourt, Recherches sur les
monnaies mérovingiennes de Touraine.) – Ambasia, il" siècle. \Chron, Tur. magnum.) – Vicaria Ambagencensis, 965. (Livre noir de Saint-Florent de Saumur, D. Hous., I, 190, et Bibl. de Tours, ms. 1171. Ambaziaeum, xi" siècle. (Cirtul. de Cormery. Liber de Servis, page 19.)– Caslrum Ambaziacum, Amba3ium, Ambacia, xi° et xn° siècles. Caslellumquod Ani. bazia dicitur. Liber de servis, pages 38, 164, 74-2 (D. Hong., II, 663; V, 1901; Bibl. de Tours, Carlul. de la Trinité de Vendôme; Arch. d'I.- et-L., Chartes de Marmoulier; Recueil des Hisl. des Gaula, X 240.) Ci-mm Ambazioe. Castelhim, lurris el fortericia Ambazioe, 1220- 40 Ambesia, Ambokia, caslrum, villa Ambasioe, Ambaizium, mi" siècle. (Fonds Salmon 9 Titres d'Amboise, I; Chartes d'Isabelle de Chartres et de Juhel, archevêque de Tours; D. Hous., VI, 2174, 2357-68); L. Delisle, Catal. des actes de Philippe-Auguste.) Superficie cadastrale. 195 hectares.
La commune est traversée par la route nationale n" 152, d'Angers à Briare, et par la route n° 3, de Tours à Alençon. Recette de poste. Perception. Station du chemin de fer d'Orléans. Foires, les troisièmes mardis de janvier, février et juin, le 5 septembre et le troisième mercredi de novembre. Par ordonnance du 18 juin 1843, il fut décidé que cette dernière aurait deux jours de durée. Assemblée, le dernier dimanche de juin, Population. 4000 habit, en 1739. 4600 habit. (937 feux) en 1762. 5513 habit. en 1800. 5097 habit. en 1806. – 5276 habit. en 1822, 4G13 habit. en 1831. 4715 habit. en 1841. 4770 habit. en 1851. 4570 habit, en 1861. 4098 habit. en 1872.
Le commerce qui se fait actuellement dans cette ville est très-important, principalement en ce qui concerne les draps, les limes, les cuirs et les laines.
Aux xvn" et xviii" siècles, la fabrique de draperie y était très-florissante. On confectionnait les petits draps, les pinchinals, les serges dites serges de Londres, et des draps blancs pour l'habillement des troupes. En 1762, on comptait cent dix métiers servant à cette fabrication, qui occupait cinq mille personnes. Les produits étaient vendus, pour une grande partie, à des négociants de Normandie, ou étaient portés aux grandes foires, telles que celles de Gnibray et d'Angers, Les laines employées par les fabricants d'Amboise venaient de la Beauce, de la Sologne, du Berry et du Nivernais.
Vers le milieu du xviii" siècle, on créa une fabrique d'étoffes de soie.
Amboise est une des villes de Touraine les plus anciennement connues. Les Gaulois y ont marqué leur séjour par l'établissement d'une motte et d'un camp dont les traces subsistent encore, et où ['on a recueilli des monnaies de leur fabrication. Ce camp est situé entre la Loire et l'Amasse, à l'ouest du château d'Amboise. Il occupe un espace de plus de cinquante hectares, livrés depuis longtemps à la culture de la vigne. Un rempart de terre le défendait du côté de l'eau. M. Cartier a constaté que la motte qui se trouve dans l'enceinte est composée d'alluvions provenant de la Loire et de l'Amasse.
Les Romains ont aussi marqué leur passage dans co lieu. Si l'on en croit la chronique du moine Jean de Marmoutier, Jules César y aurait fait construire une tour, au haut de laquelle on plaça une statue de Mars. Sulpice Sévôro, confirmant ce fait, rapporte que, du temps de saint Martin, qui fonda la première église d'Amboise,
cette tour fut renversée par un terrible ouragan. i Si ces témoignages pouvaient être révoqués en t doute, la découverte, dans l'ancien 'oppidum, de débris de tniles, do poteries et de monnaies vteu- ] drait prouver, de la manière la plus certaine, 1 que les Romains y ont résidé pendant un certain temps. 1 A la fin du m" siècle, il y avait à Amboise un château qui fut détruit par les Bacaudes. Anicien, envoyé comme comte ou gouverneur du pays des Turones, par l'empereur Gratien, rétablit la forteresse vers 376, et en même temps fit conetruire un château. Sa ûlle,'Placide, posséda le domaine d'Amboise, qui passa ensuite aux mains d'un personnage nommé Billejus, mari de Fausta, fille de Placide. Louve, fille et héritière de ces derniers, eut la même propriété, et épousa Eudoxe, vicomte de Tours. Le lieu où avait été rétabli le château, au ive siècle, a porté le nom de Motte-Anicien, en souvenir du comte qui avait fait cette construction. Clovis, roi des Francs, est indiqué ensuite comme ayant possédé Amboise, par suite d'une donation qui lui aurait été faite par Louve, femme d'Eudoxo. Mais cette assertion est contestée par Chalmel (Elist. de Tour., III, 3), qui prétend' sans fournir de preuve, il est vrai, que cette donation est une fable. Vers 504, Clovis eut une entrevue avec Alaric, roi des Visigoths, dans une lie de la Loire, à Amboise, appelée autrefois l'île d'Or et aujourd'hui l'Ile Saint-Jean. « Conjuncti sunl, dit Grégoire de Tours, in insula Ligeris quoe est juxta vicum Ambaciensem terrilorii urbis Turontcce; simul locuti, comedentes pariter et bibentes, promissa sibi amicitia pacifici discesserunt. » On sait que la paix conclue dans l'ile d'Or antre les doux rois ne fut pas de longue durée, Trois ans après, en effet, sur le champ de bataille de Vouillé, Alaric tombait frappé à mort par la framée de Clovis (507). Dans les premières années de ce siècle on trouve le domaine d'Amboise en la possession de saint Baud, originaire de Verneuil, devenu grand référ rendaire de Clotaire l", puis évêque de Tours. Saint Baud avait été marié. Il mourut en 552, laissant un fils qui fut aussi seigneur d'Amboise. En 843, cette ville fut prise d'assaut par Iob Normands, qui la saccagèrent et détruisirent la forteresse et les ponts. Après avoir appartenu pendant quelques années à Adalard, archevêque do Tours, lo château primitif fut donné par Louis le Bègue à Ingelger, comte d'Anjou, qui releva les -fortifications, les augmenta et reconstruisit les ponts que les Normands avaient ruinés. A cette époque le territoire d'Amboise était divisé en trois seigneuries, dont la première et la • plus importante était celle d'Ingelger, qui était appelée autrefois la maison consulaire. La seconde seigneurie, nommée la Tour, et plus tard Tour-Fondue, composée d'une tour en bois et d'une partie du bourg, jusqu'à l'église Saint-Denis, appartenait à Sulpice de Buzançais I", dit Mille-Boucliers, qui la tenait de Haimon, son père; celui-ci l'avait eue par donation de Charles le Chauve. Sulpice de Buzauçais transmit le fief à son fils Robert, père de Sulpice II, trésorier do Saint- Martin de Tours, qui fit abattre la tour, la reconstruisit en pierre (1014), et la donna en dot à Hcrsande, sa nièce, mariée à Lisois d'Amboise. Ce dernier eut deux fils Sulpice I", seigneur du château d'Amboise et la Tour-de-Pierre, et Lisois, seigneur de Loches et do Verneuil. La Tour-do- Pierre était située au sud-ouest du château, entre les deux bras de l'Amasse. Elle fut détruite au commencement du xn° siècle. La troisième seigneurie qui se trouvait à Amboise du temps d'Ingelger, était celle de la Motte. ou MottR-AnicÎGn appelée ensuite Motte-aux-Conins, puis la Motte-Foureroy, du nom d'un de ses propriétaires. Fourcroy de Thorigny marié à Elisabeth, fille de Lisois d'Amhoise, et dame de la Motte. Vers t075, Sulpice lvr s'empara de cette forteresse, la fit raser et s'attribua le fief. Hugues 1er, son fils, posséda les trois seigneuries qui, à partir de cette époque, n'en formèrent qu'une seule. Il fit rebâtir et fortifier le château vers 1115, et construisit un pont sur la Loire. On trouvera plus loin la chronologie des seigneurs d'Amboise. Au milieu des guerres sanglantes que se firent pendant plusieurs siècles les seigneurs du château de la Tour et de la Motte, Amboise n'avait pu prendre beaucoup de développement. Son accroissement ne commença à être vraiment sensible qu'à partir de la réunion des trois flefs. Plus lard, le séjour de divers rois donna une nouvelle vie à ces contrées et y apporta le mouvement et la richesse. Charles VII, Louis XI, Charles VIII, Louis XII, François I", Henri II, François II, Charles IX et Henri III, y résidèrent plus ou moins longtemps, et y laissèrent des marques de leur munificence. Ce fut à Amboise que Louis XI institua l'ordre de Saint-Michel, en 1469. Charles VIII naquit en cette ville en 1470, et y mourut le 7 avril 1498. Il fit construire la chapelle du château, deux grosses tours do trente mètres de hautour, et établit, sur l'esplanade,des jardins qui eurent pour dessinateur un célèbre horticulteur de Naples, Passelo de Morcogliano. Le pare qui s'étendait sur la colline et le potager de Château- Gaillard, furent également créés par ses ordres. François I" passa une grande partie de sajounesse à Amboise avec Louise de Savoie, sa mère, et le maréchal de Gié, son gouverneur. En 151H le jour des noces du duc de Lorraine et de Itenee AMB AMB do Montpensier, il donna une preuve de son sangfroid et de son courage en tuant d'un coup de dague un sanglier furieux qui, échappé d'une cour où on l'avait renfermé, s'était introduit dans les appartements royaux. En 1539, il reçut dans le château la visite do l'omporour Charlos-Quint. Sous le règne de François II, il y out de bien Iristes pages pour l'histoire de la ville d'Amboise, qui vit so dénouer, par d'épouvantables massacres, la fameuse conjuration ourdie, sous prétexte do religion, par Antoine de Bourbon, roi de Navarre, et Louis, son frère, prince de Condé. Un des principaux conjurés, le baron de Castelnau, qui s'était enfermé dans le château de Noizay, avec quinze ou seize cents hommes, eut l'inexplicable faiblesse de se soumettre aux sommations du duc de Nemours, qui était venu lui enjoindre de mettre bas les armes. Toute la troupe fut emmenée prisonnière à Amboise, où les Guises, qui régnaient alors plus véritablement que le roi, firent dresser de toutes parts des échafauds et des potences. On décapita Castelnau et d'autres chefs appartenant à la noblesse; quant aux soldats ils furent pendus, massacrés dans les rues ou jetés pieds et poings liés dans la Loiro. Cette aveugle et stupide vengeance s'exerça même sur un cadavre. Le corps do La Renaudie, qui avait été tué dans la forêt de Châteaurenault par un page de son cousin Pardaillan, fut transporté à Amboise, pendu à un gibet, puis écarielé. La cour s'éloigna bientôt du théâtre de ces borreurs, chassée par les émanations infectes qu'exlialaient tant de cadavres en putréfaction, et .depuis cette époque, les rois cessèrent d'habiter le château d'Amboise, et s'occupèrent fort peu des intérêts de cette ville. Cependant on doit mentionner un souvenir qu'Henri III accorda à Amboise, en y fondant un collége en 1574. Privé de ses hôtes royaux, le manoir devint par la suite une prison ou un lieu d'exil pour de hauts personnages tombés en disgrâce, et parmi lesquels on remarque le surintendant de la Vieuville, César, duc de Vendôme et d'Étampes, Alexandre, grand-prieur de France, arrêté à Blois, le 3 juin 1626, le contrôleur-général Fouquet et le duc de Lauzun. En 1847, l'émir Abd-el-Kader fut enfermé dans le château, où il resta prisonnier jusqu'en octobre 1852. Les parties du vieux manoir qui attirent plus particulièrement l'attention du visiteur, sont la tour du midi et la chapelle de Saint-Hubert. La tour, de dimensions énormes est un chefd'oeuvre de construction. Il y a une rampe d'un développement de deux cents à deux cent ving' cinq mètres, dont la pente, habilement ménagée, est assez douce pour que l'an puisse y monter à cheval et en voiture. La chapelle de Saint-Hubert, bâtie on haut du rocher, est une merveille architecturale du xv« siècle. Elle fut fondée par Charles VIII. Des sculptures, dues aux plus habiles artistes de l'époque, sont répandues à profusion à l'intérieur. A l'extérieur on admire un magnifique bas-relief surmontant la porte, et qui représente la chasse de saint Hubert. On a blâmé avec raison la présence dans cette chapelle, de vitraux modernes, dont les dessins mondains font un singulier contraste avec le caractère religieux de ce monument. Au xiue siècle, le domaine féodal d'Amboise était qualifié de châtellenie, castelliana Ambasioe. Plus tard, mais sans que l'on puisse fixer précisément l'époque du changement de qualification, il eut le titre de baronnie. C'est ce qui eut lieu, du reste, pour d'autres fiefs importants de Touraine, tels que Preuilly, l'Ile-Bouchard, Semblançay et Maillé (Luynes), qui devinrent des baronnies on ne sait positivement à quelle époque et par suite de quelles circonstances. Deux châtellenies, deux prévôtés et cent cinquante fiefs environ relevaient de la baronnie d'Amboise. Parmi les droits seigneuriaux du baron, il y en avait deux assez singuliers. L'un s'appelait droit de savatage. Tous les maltres cordonniers de la ville étaient tenus d'offrir au seigneur une paire de souliers neufs, à semelle simple, le Jeudi-Saint, et une paire de souliers à semelle double, le jour de Saint-Michel. Une amende était prononcée par le bailli contre ceux qui négligeaient de satisfaire à ce dovoir féodal. L'autre droit se nommait le droit de pelote. Il consistait dans la redevance d'une pelote que chaque nouveau marié, ayant épousé une fille demeurant dans le ressort de la baronnie, devait offrir le jour de carême-prenant. Si l'époux contractait mariage pour la seconde fois, il offrait une buie au lieu d'une pelote. Le baron avait aussi le droit de quintaine, que l'on trouve attaché à presque toutes les baronnios et cliâtellenies. En août 1645, la baronnie d'Amboise fut réunie au comté de Blois, en faveur de Gaston d'Orléans. Amboise était le siège d'un bailliage, qui fut créé en 1441. La justice ressortissait au Parlement de Paris pour les cas ordinaires, et au Présidial de Tours pour les autres cas. Elle était exercée par un bailli, réunissant les charges de lieutenant-général d'épée, de lieutenant-criminel et particulier, de conseiller garde-scel et commissaire- enquêteur -examiaateur. Ce magistrat était assisté d'un lieutenant- général de robe longue, d'un lieutenant de police, d'un procureur du roi et d'niVsuhstitul. A la suite do son érection en duché-pairie, par lettres patentes du 10 février 1761, le bailliage devait être supprimé. Cette suppression fut prononcée par un édit de novembre P65.A partir de AMB AMB cette époque, les officiers de justice furent nommés par le duc, et le ressort se trouva uni à celui de Tours. Quarante-six paroisses composaient l'élection dont le siège élait à Amboise Pour former cette élection, établie au xvi« siècle, trente-huit paroisses furent détachées de l'élection de Tours, et huit du ressort de Blois. Voici leurs noms: Amboise, Athée, Autriche, Auzouer, Bléré, Bourré, Cangey, Chauçay, Chargé, Chenonceau, Chissay, Chisseaux, Civray, Dierre, Épeîgné, Faverolles, Fleuray, La Croix, Limeray, Luzillé, Montlouis, Montreuil, Montrichard, Morand, Mosnes, Nazellcs, Négron, Noizay, Neuillé-le- Lierre, Reugny, Hilly, Saint-Denis-hors, SaintÉtienne, Saint-Georges, Saint-Julien, Saint-Martin- le-Beau, Saint-Ouen, Saint-Règle, Souvigny, Sublaines, Thenay, Vallières, Veuves, Villedômer, Villeporcher. Par lettres patentes do 1489, Charles VIII détacha Amboiso du ressort de Montrichard, en ce qui concernait 'la Gabelle, et y établit un grenier à sel, avec privilège, pour la ville, de fournir le sel. Ce droit fut transformé plus tard en un prélèvement de six livres par muid, vendu à Amboise et à Chaumont. En exécution des décrets de l'Assemblée nationale des 28 et 30 juin 1790, le département d'Indre-et-Loire ayant été divisé eh districts, Amboise fut choisi comme chef-lieu d'une des sept nouvelles divisions. Ce district était formé des communes d'Amboise, Saint-Martin-le-Beau, Négron, Saint-Règle, Lussault, Chargé, Mosnes, Souvigny, Bléré, Chisseaux, la Croix-dn-Bléré, Dierre, Athée, Chenonceau, Civray, Cigogné, Courçay, Luzillé, Sublaines, Franeueil, Épeigné, Céré, Saint-Ouen, Noizay, Limeray, Montreuil, Cangey, Pocé, Fleuray, Nazelles. L'administration du district se composait de douze citoyens, dont quatre étaient désignés sous le nom de membres du Directoire; les huit autres étaient membres du Conseil. De plus, il y avait un procnreiir-syndic, un secrétaire et un "trésorier. Voici les noms des administrateurs au commencement de l'année 1793 Membres du Directoire Chariot, Hurrault, Cocqueray, Foucher. Membres du Conseil Thomas, curé de Mosnes; Billault, curé de Nazelles; Coueseau, fils; Lemaitre, fils; Duquesnes-Gerboin, homme de loi; Gerboin, médecin; Bléré; Haren, procureursyndic Cullère, secrélaire; Allard, trésorier. L'institution de l'administration du districtavait était accompagnée de la création d'un tribunal, en vertu dos décrets do l'Assemblée nationale des 16, 25 août et 2 septembre t790. Ce tribunal se composait d'un président, <Tequatre jugea, de quatre juges-suppléants, d'un commissaire-national etd'un greffier. En 1793 les titulaires étaient Cl'lmelet, père, président; Garboin, médecin Duprat, Mabille, Marchand, juges; Baillou, Paillard, Guertin, Jaussain, juges-suppléants; Paul, commissaire-nationale Bourguignon, greffier. SEIGNEURSD'AMBOISE,à parlir de Hugues 1". I. Hugues I" (1080), posséda les trois seigneuries d'Amboise. Il était fils de Sulpice I", (mort à Rochecorbon le 1" juin 1080), et de Denise de Fougères. Celle-ci, nièce de Geoffroy de Chaumont, avait apporté en dot à son mari les terres do Chaumont, de Saint-Cyr, et la voirie de Châteauneuf. Hugues ln se croisa en 1096 et mourut en 1128, après avoir fait un second voyage à Jérusalem. II. Sulpice II d'Amboise, fils du précédent, né en 1 105, mourut en 1153, laissant de son mariage avec Agnès, fille de Hervé de Donzy, seigneur de Saint-Aignan, deux fils et deux filles. III. Hugues II, fils du précédent, seigneur d'Amboise, de Chaumont et de Montrichard, épousa Mahaud, ou Mathilde, fille de Jean 1", de Vendôme, et de Richilde de Lavardin, et en eut plusieurs enfants, entre autres Sulpice III. Il mourut en 1190 et fut inhumé dans l'église du chàteau. Sa femme, décédée dans les premiers jours de janvier 1201 fut enterrée dans l'église abbatiale de Fontaines-les-Blanches. IV. Sulpice III posséda les mêmes seigneuries que son père. Décédé en 1218, il eut sa sépulture dans l'église Saint-Florentin. De son mariage avec Élisabeth (ou Isabelle), fille de Thibaull-le-Biin comte de Chartres et de Blois, naquirent deux enfants Hugues, mort en bas âge, et Mathilde, qui suit. Après 1218, sa femme continua de prendre le titre de dame d'Amboise, bien que cette terre fut la propriété de sa fille. Elle mourut en 1249. V. Mathilde, dame d'Amboise, Montrichard, Chaumont, Limeray, épousa, en premières noces, Richard, vicomte de Deaumont, qualifié de seigneur d'Amboise dans des titres de 1228-35, décédé avant 1243, nt en secondes noces, Jean II, dit le Bon, comte de Soissons, qualifié également de seigneur d'Amboise dans une charte de 1253. Elle mourut sans enfants, en 1256, et sa succession passa à son cousin germain, Jean do Berrie. VI. Jean l*r de Berrie, seigneur d'Amboise, de Limeray, Chaumont, etc. était fils de Hugues d'Amboise, frère de Sulpice III, et de Marguerite de Berrie. Il mourut au château do Berrie le 6 juillet 1274, et fut enterré à Loudun, dans l'église des Conleliers. Sa femme, Agnès, mourut en 1282. VII. Jean II de Berrie, fils du précédent, seigneur rl'Amboise, Berrie, Bléré, Chaumont, Montrichard, mourut en 1303, laissant trois enfants do son mariage avec Jeanne Charost Pierre, qui suit, Hugues, qui a fait la branche des seigneurs de Chaumont, et Gilbert, archidiacre de Tours. VIII. Pierre I", seigneur d'Amboise, Bléré, Montrichard, etc. mort en 1322, eut cinq enfants de son mariage avec Jeanne, dame de Chevreuse Jean, mort au berceau; Ingelger, qui suit; AnAMB- AMB ceau, qui fut seigneur de Bléré et de Civray; Guy; César, chantre de l'église de Tours, décédé le 4 mai 1361. IX. Ingelger, dit le Grand, seigneur d'Amboise, de Berrie, de Bléré et de Montrichard, mort en 1373, avait épousé en premières noces Marie de Flandre, dame de Nesle, et en secondes, Isabeau, fille de Louis II, vicomte de Thouars. Du premier mariage il eut deux filles; du second, deux.filles et deux fils Pierre II, qui suit, et Iugelger, seigneur de Rochecorbon, marié à Jeanne de Craon. X. Pierre Il, seigneur d'Amb'ise, de Bléré, du Brandon, de Montrichard, vicomte de Thouars, par héritage de Péronnelle de Thouars, sa tante, mourut en 1426, sans laisser d'enfants de deux mariages qu'il avait contractés avec Jeanne, fille de Jean II, vicomte de Rohan, et Isabeau, fille de Bertrand Goyon do Montignon. Ses biens passèrent à son neveu, Louis, dont nous allons parler. XI. Louis d'Amboise, seigneur d'Amboise, de Bléré, de Montrichard, etc! fils d'Ingelger, seigneur de Rochecorbon, et de Jeanne de Craon (nommée Jeanne Girrioudo, par D. Fonteneau), fut accusé, en 1431, de conspiration contre le roi et condamné à mort par arrêt du parlement,du 8 mai. On lui fit grâce de la vie, mais ses domaines furent confisqués. En 1434, Charles VII lui rendit le vicomté de Thouars et quelques autres terres, mais la terre d'Amboise fut annexée à la couronne. Louis d'Amboise mourut en 1469. XII. Georges de la Trémoille, comte de Guines, grand chambellan de France, premier ministre d'état et gouverneur du royaume, est qualifié de baron d'Amboise par divers titres. Il possédait en effet ce domaine, mais seulement par engagement. Par lettres du 22 juillet 1432, le roi le lui avait donné, ainsi que les terres de Bléré et de Montrichard, jusqu'à parfait paiement des sommes de 10,000 livres tournois, 11,507 écus et 7,000 royaux d'or par lui prêtés à la couronne. Georges de la Trémoille mourut le 6 mai 1446. A cette date, l'État rentra en possession de la terre d'Amboise, qu'il conserva jusqu'en 116t. XIII. Par lettres du 25 mars 1761 le roi céda ce domaine à Ëtienne-Francois, duc de Choiseul, et reçut en échange le marquisat de Pompadour, en Périgord. Le 10 janvier 1764, il érigea Amboise en duché-pairie, sous le nom deChoiseul-Amboise, en faveur du même personnage, avec cette clause qu'il relèverait de la couronne, à cause du château de Tours. Le duc de Choiseul-Amboise mourut à Paris lo 8 mai 1785, et fut inhumé, le 13 du môme mois, dans le cimetière Saint-Denis d'Amboise. XIV. Jacques do Qioisûul-stïinviile et CWlotte- Eugénie, comtesse de Choiseul, frère et soeur du défunt et ses seuls héritiers par suite de la renonciation de Béatrix, comtesse de Choiseul, épouse séparée de 'biens d'Antoine, duc de Grammont, vendirent le duché au suivant, le 20 juillet 178G, au prix de quatre millions soixante mille livres. XV. – Louis-Juan-Marie de Bourbon, duc de Penlhiovre. Par lettres de Louis XVI, de juillet 1787, l'érection d'Amboise en duché-pairie fut confhmôe en Ha faveur. Il émigra, et son domaine, confisqué au pruflt de l'État, forma plus tard une sénatorerie créée pour Roger-Ducos, A la Restauration, la terre d'Amboise fut restituée à la duchesse d'Orléans, unique héritière du duc de Penthièvre, Sun père, \t elle resla dans cette famillo jusqu'en 1818, époque à laquelle elle revint à l'État. Une loi du 21 décembre 1812 l'a rendue à la maison d'Orléans. Aujourd'hui, le château d'Amboise appartient au comte de Paris. GOUVERNEURSET CAPITAINES n'AMBOISE. Après la réunion de la terre d'Amboise à la Couronne, il y eut des officiers préposés au gouvernement du domaine, qui prirent le titre soit de gouverneurs ou capitaines-gouverneurs d'Amboise, soit de châtelains ou de lieutenants du roi. Ceux-ci avaient eux-mêmes sous leurs ordres un capitaine qui commandait la garnison. Julien Lopin, qualifié de châtelain en 1446. Guillaume de Canfry, écuyer, 1447. – Fonques Guidas, maître d'hôtel du roi, 1456. – Jean de Bar, seigneur de Bangy, chambellan du roi, général des finances, 1460-65. Jehan de Chambes, chevalier, seigneur de Montsoreau, 1465. Pierre d'Assigny, écuyer, sénéchal da Périgord 1465. Julian de Chambes de Montsoreau (ci-dessus nommé), 1467. Jehan d'Aunay, 1468-69. (Il a pour lieutenant, Jehan de Grossy, écuyer.) Mery de Couhé de Lusignan, 1470. Roulin Cochinart, 1479-80. -Antoine Foucher de Thénies, chevalier de l'ordre de Saint- Michel, 1490. Piorro Guenand des Bordes, 1498. N. de Saint-Quentin, 1498. N. de Saint-Mauris, 1537. Claude Gouffler, duc de Roannez, grand-écuyer de France, 1554-58, morl en 1570. Pierre Fougeu des Cures, 1563. Gilbert Gouffier, duc de Roannez, marquis de Boissy, 1566. N. do Marigny, 1567. N. de Rilly, 1576 René de Rochefort, 1583. Michel du Gast, 1592. Roger du Gast, 1593. – Philippe Huraut de Cheverny, mort le 29 juillet 1599. Charles d'Albert de Luynes (provisions du 1" mars 1615). Honoré de Cadenet de Luynes, 1618. Jean de Saint-Bonnet de Toiras; 1622. Antoine de Montault, 1«28. – N., marquis de Puylaurens, 1629. Le maréchal de Chàtillon (1631), qui a pour lieutenant N. de Saint-Règle. Laurent de la Baume Le Blanc de la Vallière, lieutenant du roi (provisions du l" avril 1639) décédé le 27 décembre 1647. André Ollivier, 1653. Charles d'Escoubleau, marquis de Sourdis (1655), donne sa démission en 1652, meurt à Paris le 21 décembre 1G66. François do la Baume Le Blanc de la Vallière, AMB AMB 1659. Laurent de la Baume Le Blanc, 16G7. – Paul d'Escoubleau de Sourdis, marquis d'Alluye, 1668, mort le 6 janvier 1690. Maximilien- Henri de la Baume Le Blanc (provisions du 15 juin 1691). – Hené, comte de Maillé-Brezé, 1700. François d'Escoubleau, marquis de Sourdis, lieutonant-général des armées, mort le 21 septembre 1707. Louis-An loioe de Pardaillan de Gondrin, duc d'Antin. (Provisions du 28 septembre 1707). Charles-Gaspard Dodun, marquis d'Herbault, 1724. Raymond de la Hitte, mestre de camp, Hib. -François-Charles, comte de Rochechouart, lieutenant-général des armées du roi, nommé gouverneur d'AmboiEe le 2 novembre 17577. Collégiale d'Amboise. Ecclesia Sancti- Florentini et Sanctoe-Marioe de Ambazia (H98J; ecclesia Beali Florentini de Ambaxia (1219). Elle fut fondée, dans le château, en 1014, par Sulpice de Buzançais, trésorier de Saint-Martin de Tours, sur ua emplacement où il y avait eu déjà une église placée sous le vocable de la sainte Vierge. Reconstruite en 1030, par Foulques III, dit Nerra, elle reçut les reliques de saint Florentin, et porta ce nom avec celui de la Vierge Marie. En 1044, Arnoul, archevêque de Tours, l'érigea en paroisse, ce qui fut confirmé par ses successeurs, en 1177 et 1366. Antérieurement elle dépendait de la paroisse Saint-Denis. Un titre de 1445 nous apprend qu'à cette époque l'église fut incendiée par la foudre. Dans le principe elle était desservie par six chanoines et un cheveeier. Au xiv" siècle, le nombre des chanoines fut porté à dix, ayant à leur tête un doyen, dignité créée par le pape Boniface IX. Il y avait en outre des chapelains jouissant des bénéfices suivants Les chapelles do la Coudre, de la Rochère, de Notre-Dame-des-Marais, de Saint-Mamert, de Saint-Pierre, do Saint-Blaise, de Saint-Séhastien, alias de la Grande-Coudre, de Notre-Damed'Olivet, alias de Sainte-Anne; du Notre-Damedes- Autels (ou Hôtels), de Huvet, alias de Saint- Jean-Baptiste de Saint-Lazare, du Vivier, de Saint-Pierre-du-Vivier, de la Chevallerie (alias des Chevaliers), ou de Farouillère; de Saint- Claude, de Lué, du Bastard, de la Charmaye (alias Sainte-Catherine), des Feschauds, du Mancip, du Saint-Esprit, (alias de la Barre); de Saint-Lazare et des Aucherons. Au xviir" siècle, toutes ces chapelles, à l'esception de colles de Saint-Mamert et des Aucherons, étaient desservies aux autels de la collégiale. Nous connaissons l'origine de quelquesuns de ces bénéfices. La chapelle de la Chevalerie fut fondée vers 1300, par Guillaume de Vauhardy, valet. Celle de Notre-Dame d'Olivet eut pour fondateurs Martin Barbarin et Tiphaino, sa femme, qui achetèrent d'Iiigelgsr, seigneur d'Amboise, le moulin d'OUvet,et Le donnèrent à la collégiale pour fonder une chapelle sous le vocable de la Vierge Marie. La vente, consentie par Ingelger, eut lieu en 1359, et le prix fut fixé à 390 écus d'or du coing du roi Jean. A l'époque de la Révolution, la collégiale possedait encore le moulin d'Olivet. V. Olivet. La chapelle du Saint-Esprit, ou de la Barre, fut fondée en 1474 par Pierre Pelle, et Marie, sa femme, marchanda à Amboise. Par ordonnance du 30 juin de la même année, Hélie de Bourdeilles, archevêque de Tours, l'érigea en titre de bénéfice, dont la collation appartiendrait au Chapitre. La chapelle des Auelierons a pris son nom d'une famille d'Amboise, qui l'avait fondée vers le commencement du xvi« siècle. On l'appelait aussi chapelle de Notre-Dame et Saint-Jean-Baptiste. Elle était desservie dans la chapelle de Saint-Mamert. Le titulaire jouissait d'une rente assise sur une propriété nommée la Haute-Métairie, el située dans la paroisse d'Auzouer. Jean- Baptiste-André Cottin en est chapelain en 1526, et après lui on trouve un des descendants de la famille fondatrice, Jehan Aucheron (1564). Celuici eut pour successeurs Laurent Cornelais (1626), et Denis Moreau, curé de Cinq-Mars, en 1665. La chapelle de Saiut-Mamert est désignée dans divers titres du xv" siècle, sous le nom do Notre- Darne-de-la-Meyle. Plus tard, on la nomma Notre-Dame-de-la-Alajiisté (1564), Majesté de Saint-Mamert (titre du 25 août 1620), et aussi iïolre-Dame-des-Quatre-Porles. Elle était située près des ponts d'Amboise. Il y avait, à l'extérieur, une plaque de cuivre portant l'inscription suivante Cette chapelle ont faicl faire noble homme, Jean de la Bruère, dit Tout-Rond, en son vivant premier sommelier de l'échansonnerie du roi, et Martin La Fond, lavandier du corps du dict seigneur, et l'ont fondée de deux meSses la semaine à l'honneur de Dieu, de la Vierge Marie, de saint Mamert et de saint Nicolas. Cent jours de pardon à tous vrays contrits et repentants qui devolement visiteront la dite chapelle et donneront de leurs biens pour l'entrelenement des ornements iïicelle Ce fut faicl l'an mil quatre cent quatrevingt- quatorze. En 1626, lo service qui se faisait dans cette chapelle fut transféré dans la chapelle de la Madeleine. Mais on l'y rétablit en 1654 etle bâtiment fut de nouveau béni le 14 octobre de cette année, par Jean Maan, official et grand-vicaire de l'archevêque de Tours. La chapelle Saint-Mamert fut vendue nationaloment le 2 mars 1791, au prix de t200 livres, au sieur Louis de Bray. Elle avait dix-sept pieds de longueur sur onze de largeur, et n'offrait absolument rien de remarquable. A cette époque, elle était plus connue eous le nom de chapelle des QuatreAMB AMB Portes, que sous celui de chapelle de Saint-Mamerl. De tous ces bénéfices de la collégiale, appelés chapelles, le plus riche était celui de Notre-Damedes- Autels. Le titulaire avait la jouissance des métairie et fief des Autels (ou Hôtels), situés dans la paroisse de Négron. Par ordonnance du 22 avril 1749, l'archevêque de Tours, Chapt de Rastignac, prononça, d'après le voeu exprimé par les chanoines, l'extinction et suppression des chapelles des Autels, d'Olivet, de Huvet, du Bastard, du Saint-Esprit, des Aucherons, de Saint-Sébastien, des Marais et de la Charmaye, et les réunit à la mense capitulaire, ce qui fut ratifié par arrêt du Parlement en date du 23 décembre 1749. Vingt-deux ans après, la chapelle de Notre- Dame-de-Bondésir, fondée en 1544 dans la paroisse de Montlouis, par Philibert Babou, seigueur de la Bourdaisière et Marie Gaudin, sa femme, fut aussi réunie au Chapitre d'Amboise. (Lettres patentes de décembre 1771.) Vers le même temps, les biens de la collégiale s'augmentèrent encore successivementpar l'uniorjj à la mense, du prieuré de Saint-Jeau-de-Maulévrier, au diocèse de la Itochelle, et de l'abbaye de Saint-Jouin. Outre le moulin d'Olivet, dont nous avons déjà parlé, elle possédait dans nos contrées la métairie de Villevent (paroisse de Nazelles), les closeries de Bon désir (paroisse do Montlouis) et de la Motte (paroisse de Saiut-Deuis) les métairies de Huvct, de la Forêt et des Cbanoinies (paroisse de Souvigny). Son revenu total, en 1789, était évalué à 41,000 livres. En 1762, il n'était que de 0,500 livres. Elle constituait un fief qui releva du roi jusqu'en 1764, ensuite du duc de Choiseul-Amboise. Par une bulle de Clément XIV, en date du des nones de mai 1770, la collégiale reçut le titre d'insigne église, et par lettres patentes du Roi, enregistrées au Parlement le 22 mai 1776, elle fut érigée en chapitre noble. Avant 1764, la collation des doyennés et canonicats appartenait au Roi; après l'érection de la haronnie en duché-pairie, ce droit passa au duc, avec les qualités de prieur et premier chanoine. | |
| | | LLyr di Maggio Maistre de céans
Nombre de messages : 3949 Age : 51 Date d'inscription : 17/12/2007
| Sujet: Re: [Duché] Amboise Lun 18 Jan - 17:11 | |
| - Citation :
En 1791, l'église, vendue nationalement, fut adjugée à Joseph-Alexandre-Jacques de Beaune, notaire à Tours. De 180G à 1810, Roger-Ducos, qui en était devenu acquéreur, la fit démolir complétement. PaiEuas ET DOYENS. Radulphus, prior S. Florentini et Sanctoe-Marioe de Ambasia, 1198: Simon Chavé, 1405. – Philippe Testu, 1525. – Jehan Filleul, 1543. Nicolas Moreau, 1577- 1G10. Jciiu Billard, 16i». Jeau Rabot, 16<su- 03. – Antoine Millet, 1674. Jacques Branchot, 1678-96. François Bourassé, mort le 18 novembre 1740. François-Joseph Le Roy, intallé le 25 novembre 1740. Jean Denis de Mondomaine, décédé le 10 février 1775, âgé de 77 ans; Claude-Odo Lhomme de la Pinsonnière, mort le 29 septembre 1788, âgé de 76 ans. Louis- Annibal de Mnntfreboeuf, 1788-90. Les derniers chanoines de la collégiale (1790) furent Jean Langlois, sous-doyen; Royer, chantre; Pierre Des Mées, procureur; Jean-Baptiste Gaudin, Dumont, Henri-Edme-Joseph Quirit de Coulaines, Le Pellerin de Gauvillé, Langlois de la Bagourne, Marc-Pierre Le Royer de la Sauvagère, Louis-Anne de Laval. Notre-Dame-en-GrAve ET SAINT-FLORENTIN.– La fondation de cette église date de 1573. Elle eut lieu en exécution des ordres de Louis XI exprimés dans des lettres patentes du 7 juin de cette année, dont le texte a été publié récemment par M. l'abbé Chevalier, dans son Inventaire analytique des archives communales d'Amboise (page 340). Louis XI donne, entre autres motifs de cette fondation, la crainte qu'il éprouve que les allées et venues des habitants d'Amboise qui viennent assister aux offices de l'église paroissiale et collégiale de Saint-Florentin, n'introduisent des mortalités et pestilances dans le château, où résident ses enfants. La création d'une nouvelle église où les fidèles iront désormais faire lours dévotions, lui permettra, lorsque les circonstances l'exigeront, d'interdire complètement aux habitants l'entrée de la forteresse et de la collégiale, sans nuire à l'exercice du culte. La construction de l'église fut immédiatement commencée, au lieu appelé la Nonnerie, ou l'Annonerie, où étaient les ruines d'un ancien magasin à blé. Mais les travaux marchèrent trèslentement. Louis XI vint les visiter, et ne les ayant pas trouvés à sa plaisance il ordonna de .les suspendre. Repris deux ans après, ils furent encore conduits avec une extrême lenteur. L'église fut consacrée en 1484. On l'appela Notre-Dame -en -Grève, ou Notre-Dame-en- Grève et Saint-Florentin. Ses registres paroissiaux commencent le 17 mai 1538. Elle était desservie par deux curés hebdomadaires. En 1747, on réunit les deux cures, comme 'nous l'apprend une note mise sur l'un des registres de cotte année, par Mathurin Duprat. "'Cubés DE Notre-Dame-en-Gr£ve. Antoine Desmarets, 1630. Jean Rabot, 1630-05. – Guy, 1644. Sauvillain, 1065. Pierre GrafTard et Antoine Millet, 1673. François Musnier et Étienne Lorieux. 1682. Pierre Hucher, 1694, décédé le 25 mars 1698. Branchet, 1694-1708, était en même temps doyen de la collégiale. Alexandre Rocherot, 1708. Gaudechau et Denis Carré, 1716-20. Joseph-Pierre Buisgaultier, 1737-46. Mathurin Duprat, installé le 27 uuvBliilirB 1746, puasèdH 1«8 dttiix uurt)& à partir du 2 janvier 1747. Gabriel Dusaulnier et N. Dubois, 1786-89. Jean-François Larousse, ancien curé de Noyant, on Anjou, 1790-92. ÉGLISE DE Saint-Denis. L'église de Saint- 4 AMB AMB Denis a été bâtie primitivement par saint Martin. Vers 475, saint Perpet, évêque de Tours, lui légua un calice d'argent. En 1107 elle fût reconstruite par Hugues I", seigneur d'Amboise, telle que nous la voyons aujourd'hui, à l'exception cepen. dant de la nef méridionale qui date du commencement du xvi« siècle. On voit, dans la partie ancienne, des chapiteaux extrêmement curieux. Le dessin de deux de ces étranges compositions se trouve dans les Promenades pittoresques en Touraine, par M. l'abbé Chevalier, page 264. Cette église, déjà fort intéressante par ellemême, possède un monument qui mérite de fixer particulièrement l'attention des amis des arts. C'est un groupe en terre cuite provenant de l'ancienne chapelle de Bondésir, paroisse de Mont-tlouis. Transporté, en 1771, à la collégialo d'Amboise, il fut déplacé de nouveau, à l'époque de la démolition de l'église (1 802) pour être installé à Saint-Florentin, d'où, en 1803, un le transporta à Saint-Denis. Il représente l'ensevelissement du Christ. Sept personnages, parmi lesquels quatre femmes, sont près du tombeau. A la tête se trouve Hicodêmo; au pied se tient Joseph d'Arimathie. « Les quatre figures de femmes, dit Chalmel, « (Ilist. de Tour., III, 17}, sont les portraits « fort ressemblants do Marie Gaudin, épouse de ci Philibert Babou de la Bourdaisière, et de ses « trois filles, qui furent successivement mai- « tresses de François I". Celui-ci,'à sa haute “ stature, est parl'aitement reconnaissablo dans <cle Joseph d'Arimathie, et le Christ est le por- « trait non moins ressemblant de Philibert Babou, « pour lequel ce tombeau fut exécuté. » Les figures sont très-habilement modelées. L'historien que nous venons de citer croit qu'elles furent l'ouvrage d'artistes italiens, amenés en France par Charles VIII et François 1". En 1712, un pilier de l'église, à l'entrée, s'écroula, en entrainant avec lui une partie de la voûte. On put craindre d'abord que le mal ne s'étendit à d'autres parties de l'édifice mais de promptes réparations firent disparaitre tout danger. Pendant ces réparations, qui durèrent de six à sept mois, le service divin fut célébré dans l'église Saint-Thomas. Il y avait à Saint-Denis un prieuré simple de l'ordre de Saint-Benoit, et la cure. Le prieuré appartenait à l'abbaye de Saint-Julien. Nous avons les noms de quelques-uns des anciens prieurs: Bernard, 13C6. Nicolas Maçon, 1410. – Jacques Audevin, 1460. Jean Garaut, 146j. Nicolas Latomus, 1477. Vers le milieu du xvr3 siècle, la cure et le prieuré furent réunis, et, dans le siècle suivant, les curés prirent le titre de prieurs commendataires. CURÉSDE Saiht-Dehis. Pierre de Vinbolier, 1366. Jean Le Febvre, 1410. Guillaume de Sanzay, 1460. Piorre du Bois, 1463. Jehan Fabir, 1477. CimÉs-raoeuiis. Lenfant; 1580. Innocent Bouault, 1605. Jehan Husson, 1652- 63. Jacques Juliotte," 1689-92. Charles Rebut, 1696-1703. -Ambroise Chambellan, docteur de Sorbonne, 1710-1749. JacquesFermay, installé le 11 avril 1749. Nicolas-Claude de Maisières, prieur commendataire de Saint-Mesmin, 1771-90. D. P. Bley, novembre 1790, mai 1791. Charles-Marie-Benoit Mourruau, 1791. Il prend d'abord la qualité de desservant, puis celle de curé, et en 1792, celle d'officier public de la commune Saint-Denis et Saint- Florenlin. CURÉS. Heurtault, 1801. Turmeau, 1806. Formy, 1826-31. Malinouche, 1832. Louis Rahion, 1850, chanoine honoraire, né à l'Ile-Bouchard le 6 février 1812, décédé à Amboise le 21 juillet 1873. Buisson, curé de Saint-Antoine de Loches, nommé curé de Saint- Denis d'Amboise en octobre 1873, actuellement en fonctions (1876). Il y avait, attachée à l'église Saint-Denis, une confrérie dite du Saint-Sacrement, qui possédait une propriété située dans cette paroisse et appelée la Carpaudièro. Cette propriété fut vendue natiolament le 22 mai 1793. Notre-Dame-de-Grace-du-Bout-des-Ponts, ou Noibe-Dame-des-Ghaces. – Cette chapelle ou église fut fondée en 1521. Elle devint une succursale de la paroisse Saint-Denis. En 1733, une crue de la Loire détruisit deux petites chapelles attenantes à l'église, leur construction fut commencée en 1744 et ne se termina qu'en 1748. Le G avril de cette année, Ambroise Chambellan, curé de Saint-Denis, béait les nouveaux autels, dont l'un fut dédié à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, à saint Roch, saint Sébastien et sainte Appolino l'autre à saint Clair, saint Gilles, saint Kloi et sainte Barbe. En 1545, on avait établi au-devant de l'église, pour la protéger contre les inondations, une forte ligne de pilotis, mais ces ouvrages furent emportés par la Loirc en 1733. Les registres d'étal -civil de cette succursale remontent à 1595. DESSERVANTS DE Notre-Dame-du-Bout-des- Ponis. Charles Aubert, 1691. Guillaume Baron, 1722. – Rayer, 1737. Corbeau, 1738. – François Mesnard, 1741-48.– Legier, 1750.– Gidoin, 1764. Chambellan, 1767. Cullère, 1771-79. Guillobé, 1786. Foucher, 1791. Dubarran, 1792, curé constitutionnel. Louis- Anne de Laval, 1 793 il signe avec la qualification d'officier municipal de la commune du Bout-des-Ponts. – Petitbeau, 1801. Boullay, 1822. Biziou, 18S6. Léonard, 1828. Millet, 1831-32.– Roux, 1833. -Viot, 1834. – Maubois, 1840. Proust, 1855. Barthélémy Paimparé, 1859. Chrétien, 1868-1876. PRIEURÉDEL'ILE-SAINT-SAUVEUR. Prioralus de Insula Ambasioe; Domus Sancti Salvatoris de Insula, 1214. (Titres de Villeloin, D. Hous., VI, 2380. – Fonds Salmon, titres de Villeloin, AMB AMB 218). Il était situé dans la paroisse Saint-Denis. Dans le principe, il n'y avait qu'une petite chapelle, qui fut détruite par les Normands. En 1180, Hugues II, seigneur d'Amboise, la reconstruisit, et Sulpice III, d'Amboise, l'érigea on un prieuré qu'il donna, ainsi que l'île sur laquelle il était édifié, à l'abbaye de Villeloin (octobre i209).J. Dedii capellam de Insula quoe est ante portam Leprosorum de Ambasia, cum ipsa insuta. Cette érection et la donation furent confirmées par Geoffroy, archevêque de Tours. Le fondateur, par le même acte, dota le.prieuré d'une métairie située au delà de la Loire, et y joignit des prés sur le bord do la Cisso. De plus, il accorda aux religieux une foire qui devait se tenir le jour de la fête de saint Pierre. L'abbaye de Villeloin, acceptant ces dons, s'engageait à établir deux moines dans le prieuré, et à dire chaque semaine, dans la chapelle, une messe pour le repos de l'âme de Sulpice III et celles de ses ancêtres. En 12t4, le même seigneur concéda au prieur le droit de prendre le bois mort dans la forêt de Chaumont, et la quantité de pieux en bois vif qui serait nécessaire pour protéger l'île contre les crues de la Loire. Les bâtiments furent détruits en grande partie par les crues de la Loire en 1710 et en 1755. Le fief du prieuré relevait du roi à cause du chàteau d'Amboise. Jean-Baptiste Chari, prieur, rendit aveu le 26 mars 1727. Le prieur qui l'avait précédé se nommait Pierre Portier. LE prieuré DE Saint-Thomas. Il fut fondé vers 1 107 par Hugues Pr seigneur d'Amboise, qui le donna, peu de temps après, à l'abbaye de Pontlevoy. Cette donation fut ratifiée par Foulques, comte d'Anjou, et Geoffroy, son fils. En 1239, le prieur acheta de Guillaume Furmelle, bourgeois d'Amboise, un domaine appelé la Roche-Girard de Saint-Martin, au prix de 33 livres tournois. Cette terre était située dans le fief de Guillaume de Candé, chevalier, qui approuva la vente. Ce prieuré possédait, dans la paroisse de Fleuray (aujourd'hui réunie à Cangy), les métairies de Saint-Thomas et de La Lande, qui furent vendues nationalement le 18 avril 1791. La vente de l'église eut lieu le 28 mars 1792. Le dernier prieur fut Michel-Louis-Joseph Laly. Ce prieuré constituait un fief qui relevait du château d'Amboise. LES CORDELIERS. Le couvent des Cordeliers fut fondé en 1412, par Pierre d'Amboise, 2* du nom, seigneur d'Amboise. L'église était assez spacieuse. C'est la que se tinrent les premières assemblées de l'Ordre da Saint-Michel du temps de Louis M. Ue hauts personuages y reçurent laa sépulture, entre autres Pierre II, d'Amboise, fondateur du couvent, mort en 1422; Charles d'Amboise I»p, gouverneur de l'Ile-de-France, docéde le 1G mars 1480; Guillaume Gouffler, seigneur de Boissy, chambellan de Charles VII, mort en 1195; Charles d'Amboise II, grand-maitre, maréchal et amiral de France, décédé le Il février 1511 Georges d'Amboise, mort à l'âge de vingt-deux ans, en 1524; et Charlotte de Roslaing fille d'honneur do Louise do Lorraine, reine de France. Lo tombeau de Charles d'Amboise Ier, était placé derrière le grand autel. Le défunt y était t représenté par une statue de marbre blanc, placée 'entre deux anges et revêtu d'une cotte d'armes, les mains jointes. Près de la tête un casque fermé, et aux pieds, un lion. Le cénotaphe portait l'inscription suivante Cy gist messire Charles d'Amboise en son vivant seigneur de Chaumont, baron de Charmton et lieutenant-général du roi et gouverneur ès-pays, duché et pairie de Bourgogne et Champagne, lequel deceda l'an 1480, le 4-jour de feuvrier. Plaise vous prier Dieu pour l'âme de lui. Guillaume GoufBer avait été enterré dans la chapelle de Saint-Jean. Le tombeau, en pierre, supportait une table de marbre noir sur laquelle était couchée une statue représentant un cheva-t lier armé de toutes pièces. Aux pieds il y avai un griffon ailé. Sur l'un des côtés du tombeau on lisait cette inscription Cy gist feu messire Guillaume Qouffier, seigneur de Boiss y, de Bonnivel et d'Oyron, premie, r chambellan du roy Charles VII et depuis gouverneur du fils du roy Charles VIII, lequel trespassa en cette ville d'Amboyse le 23" jour de may 1495. Près de cette tombe se trouvait un cippe de marbre noir, surmonté d'un coeur de bronze et sur lequel étaient gravées diverses inscriptions rappelant que ce monument avait été élevé à la mémoire de Henri Gouffler, marquis de Boissy, décédé le 24 août 1639. Dans la même chapelle, à côté du choeur, était ia tombe de Charles d'Amboise II, avec cette épitaphe, gravée sur une lame de cuivre Cy gist messire Charles d'Amboise, seigneur de Chaumont, grand-maître et amiral de France, gouverneur et lieutenant -général pour le roi Louis XII au duché de Milan et Lombardie, lequel trespassa en mars l'an 1511. Priés Dieu pour lui. Pater noster. Ave Maria. Sur une autre lame de cuivre placée sur c tombeau, était l'épilapho de Georges d'Amboise enterré près de son père Cy gist messire Georges d'Amboise, fils du dit seigneur Charles d'Amboise, qui mourut à la 6/T'^i"(1 devant Paviez ntt le roy François fut pris, le 23° jour de feuvrier 1524. Prié Dieu pour luy. s Dans une autre partie de l'église, on vo yait lesS tombeaux de Louis de Poitiers, évêque de Valenc AMB AMB et de Die, mort le 27 avril 1468, et de François Ligier, Ec., seigneur de Launonnière, secrétaire du roi, décédé le 8 août 1591. Le 30 mars 1775, Antoine-Alexandre d'Amboiso, chevalier, seigneur du Clos-Lucé, de la Menaudière el de Maulny, fut inhumé dans le caveau de la chapelle Saint-Jean. On conservait dans le couvent des Cordeliers une châsse contenant plusieurs clous qui avaient servi, d'après une ancienne inscription, au crucifiement de Jésus-Christ. Elle avait été donnée par Charlotte de Savoie, deuxième femme de Louis XI, décédée à Amboise, en 1483. L'église des Cordeliors fut vendue nationalement le 9 germinal an VI, au prix de 205,000 fr. L'acquéreur était Jean-Baptiste Ducruzel, fabricant à Amboise. cc Elle consiste, dit le procès- « verbal d'estimation, en un corps de bâtiments « formant la nef, ayant cent deux pieds de long sur vingt-huit de large. Une flèche en bois est « sur le milieu du comble. Il existe dans l'église « le principal autel orné de quatorze belles co- Wlonnes de marbre et de cinquante panneaux « aussi de marbre; un jeu d'orgues avec son « buffet, Au nord de la nef est une autre petite a nef ayant quarante-deux pieds de long, et, à « l'occident d'icelle, une autre nef de trente pieds « de long sur vingt-neuf pieds de large. » Le buffer d'orgues, qui était très-beau, ne fut pas compris dans cette adjudication. Les MINIMES. Ce couventfut fondé en 1482 par Louis XI. On construisit l'église sur la voie publique et le grand autel fut établi à l'endroit où saint François de Paule avait été reçu par Charles VIII, fils de Louis XI. Cette église se trouvait dans la circonscription de la paroisse Saint-Florentin. Parmi les reliques que l'on y conservait au xvï siècle, un inventaire de cette époque mentionne une dent de saint Vincent et un cordon qui avait appartenu à saint François de Paule. Dès le commencement de ce même siècle, les religieux consignèrent sur un registre les décès et les inhumations qui avaient liou dans le couvent. Leur registre porte ce titre Papier louchant les enterrements tant de nos religieux que des personnes secrètement enterrées dans notre église des Minimes. La première inhumation est de 1518. Dans les siècles suivants, on trouve celles de Jean Bergeron, Ec., seigneur de la Goupillière et de la Reterie (17 avril 1691), de Philippe de Cam, officier du roi (12 janvier 1696), de Michel du Gast, chevalier, seigneur de Vauperreux (3 janvier 1713). Le premier et le dernier de ces personnages furent enterrés dans un caveau assez vaste, qui se trouvait sous la chapelle Saiut-François. Un grand nombre d'autres personnes eurent également leur sépulture dans ce liou. Les Minimes d'Amboise possédaient dans la paroisse de Cangy une closerie qui fut vendue au profit de la nation le 19 novembre 1781, – et la métairie de la Callonnière, qui fut vendue le 20 août 1792 au sieur Vernon. Leur église mise en vente le 28 avril 1792, eut pour acquéreur le sieur Logendre, d'Amboise. La propriété des Minimes comprenait des cavessilos ou citernes, qui, pendant longtemps, ont été considérées par quelques archéologues comme étant une oeuvre d'origine romaine. La tradition donne à ces caves le nom de greniers de César. « Ce sont, dit Chalmel (Ilist. de Tour., III, page « 21), deux édifices taillés dans le. roc, ayant « chacun quatre étages, au milieu desquels est « un escalier en pierre de cent vingt marches, « communiquant de l'un à l'autre. Dans le pre- « mier, se trouve une cave qui a deux cent dix a pieds de long sur cinquante-huit de large, et 3 « au-dessus trois greniers l'un sur l'autre, voûtés S a en pierres, carrelés et renduits non pas en cit « ment, mais avec une couche de mortier flu tel a a que celui dont on se servait autrefois pour ap- « pliquer les peintures à fresque. Au plus haut t u étage sont deux cuves taillées dans le roc, i « revêtues de briques cimentées en dedans, ayant e a environ quarante pieds de profondeur sur neuf 1 « de largeur, et se terminant en une voûte qui s « se ferme par une pierre de deux pieds et demi « do diamètre. Le second édifice est pareil au t « premier, excepté qu'on n'y trouve point de a cuves. A l'extrémité do ces deux greniers, au 2 « midi, on voit deux tours rondes, également e « creusées dans le roc, en forme de puits. Elles it « sont partagées dans leur élévation par des r a divisions qui font que le faux ciel de la pree mière sert de plancher à la seconde, et ainsi e « des autres. » Un dessin de ces cavos-silos a été publié dans u les Promenades pittoresques en Touraine, par L- M. l'abbé Chevalier (page 243). n Comme nous l'avons dit, elles ont été attribuées aux Romains par quelques archéologues et cette ïs opinion a été maintes fois exprimée dans les nomss breuses publications qui ont été faites au sujet 1- des monuments curieux que possède la ville f d'Amboise. Elle était repoussée par Chalmel, qui x préférait penser que ces travaux pouvaient être is attribués aux premiers comtes d'Anjou, « possesi- « seurs du domaine d'Amboise, et que c'était le n « lieu où ils déposaient les provisions du château le « et do la garnison. » le M. E. Cartier, d'Amboise, sans se prononcer ), sur leur véritable origine, ne partageait pas l'avis i- dos archéologues, qui y voyaient l'oeuvre dos Romains. De son côté, M. de Caumont les considérait n comme étant une oeuvre du xvne siècle (Bulletin L- monumental, XXIII). >s Dans ces derniers temps, un jour complet s'est is fait sur cette question archéologique tant controversée. M. l'abbé Chevalier a on effet découvert [a en 1873 des titres qui établissent nettement que te les prétendus greniers de César ont été construits AMB AMB en 1548 par l'apothicaire de Mesdames filles de fu France, nommé Jehan Gaslignon. On peut consul- au ter, à ce sujet, les comptes de Jehan Descours, tir receveur des deniers communs de la ville. (Archives d'Amboise CC. 148). fai Ces caves joignaient l'enclos des Minimes. M. Ceux-ci les achetèrent en 1588, et, on ne sait rii dans quel but, firent démolir une partie des ca voûtes. qu R. Viot fut le dernier supérieur des Minimes d'Amhoise (1790). ch LES URSULINES. Le couvent des Ursulines, éti fondé en 1626, fut démoli en 1800. Cette commu- à nauté possédait un domaine appelé Métairie des Ursulines, dans la paroisse de Noizay; la me- d'i tairie de la Mulottière, paroisse d'Épeigné les UI Belles-Caves, paroisse de la Croix la métairie en de Chanlemerle, paroisse de Saint-Règle; les t7 closerie et métairie de la Barbotiére, et la mé- au tairie de Foix-le-Sage, paroisse de Bléré. Tous ces biens furent vendus nationalement de février à foi juin 1791. pl CHAPELLEDE SAINT-BLAISE. Construite dans fi) le château par Louis XI, elle faisait partie de la le collégiale. C'était ordinairement le lieu de réu- DE nion du Chapitre. el] CHAPELLEDE LA MADELEINE. Cette chapelle fut consacrée le Ie' mai 1524, par Mirtin de cu Beaune, archevêque de Tours. Elle était siluée si: dans le faubourg Saint-François, et dépendait DE d'une léproserie qui avait pour administrateur, sa en 1579, Jehan Soreau, prêtre. Dans le cours de cette année, un collège fut établi dans les né bâtiments de la léproserie. de CHAPELLEDE Saint- Lazabe. Appelée aussi chapelle de Saint-Ladre, était située au faubourg s*' Saint-François. Elle dépendait primitivement Pa d'une maladrerie ou léproserie qui est citée, dès et 1244, dans une charte d'Isabelle de Chartres, dame d'Amboise ( domus Sancti Lamri de de Ambazia) et dans une autre charte de 1275, da Cc Jean, seigneur d'Amboise. Son fondateur fut un Te gentilhomme qui, atteint de la lèpre, fit construire ru la léproserie, où il se retira, puis la chapelle où et il allait entendre la messe et communier aux be quatre grandes fêtes de l'année. Ceci est consigné 13 dans une charte du xvir* siècle, conservée aux bc archives d'Indre-et-Loire ( Titres de l'Hôtel-Dieu Sa d'Amboise) le gentilhomme lépreux n'y est pas l'a nommé. En 1579, la léproserie avait pour m administrateur Martin Bouchet, marchand tan- Je neur, qualifié de commissaire au gouvernement, el charge et administration des biens et revenus tu temporels de la léproserie de Saint-Ladre. m Elle constituait un fief, que l'on affermait, et Sa elle possédait une métairie, dite de Saint-Lazare, cnmprpnant divers bâtiments d'exploitation, s'( vingt arpents de terre labourable, d'un seul Tc tenant, et quelques morceaux de vignes ou bc de prés épars aux environs de la ville. Par lettres ce patentes du 3 mars 1621, ces propriétés et rentes ni furent annexées à celles du collége; mais par autres lettres du 29 décembre 1624, le roi les retira à ce dernier pour les réunir à l'Hôtel- Dieu. CHAPELLESaint -Melaine. – Située dans les faubourgs d'Amboise. Elle est mentionnée par Mabille, dans sa Notice sur les divisions terriloriales de la Touraine, page 209, sans indication de source. Nous n'avons trouvé aucun titre qui en fasse mention. CHAPELLESAINT-MICHEL. Construite dans le château en 1446 par Charlee VII. C'est là que fut établi l'Ordre de Saint-Michel. Elle était attenante à la collégiale. CHAPELLEDE Saint-Roch. Elle était située, d'après un titre de 1791, à l'entrepont d'Amboise. Une maison et un petit jardin joignant la Loire, dépendaient. Vendue nationalement la 2 mars t79t, elle eut pour acquéreur le sieur Lefebvre, prix de 345 livres. CHAPELLEDE Saint-Simon. La date de sa fondation est inconnue. Un titre de 1457 est le plus ancien qui en fasso mention. Elle était fituée au lieu appelé le Carroir de la ville (dans fief de Chantetoup) et joignait l'église Notre- Dame-en- Grève et Saint-Florentin, à laquelle elle fut reliée par une galerie, en 1767. Elle dépendait à la fois de la collégiale et de la cure de Saint-Denis. A la première, elle devait six deniers de cens annuel. Le curé de Saint- Denis était tenu d'y célébrer la messe aux fêtes de saint Simon et de saint Judo. Par ordonnance de l'archevêque de Tours, donuée à Amboise le 6 février 1769, à la suite d'une demande de la fabrique de Saint-Deuis, la démolition de cette chapelle fut ordonnée. On la détrui-. sit l'année suivante et les débris servirent à réparer l'église Saint-Denis, les murs du cimetière et le presbytère. COMMANDERIESDU TEMPLE ET DE SAINT-JEAN DE Jérusalem. Il y avait à Amboiso deux Commanderies, l'une appartenait à l'ordre des Templiers, l'autre à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. La première est mentionnoo dans une charte de 1219 (domus militioe Templi de Ambasia ) la seconde est désignée dans un titre de 1307, sous le nom de Maison de l'hopitau d'Amboise; plus tard, on l'appela la commanderie de Saint-Jean-de- l'Ile- lez -Amboise. A la suite de l'abolition de l'Ordre des Tomptiors (1312), la maison du Temple passa aux chevaliers de Saint- Jean de Jérusalem, et, vers le milieu du xve siècle, elle fut réunie à la commanderie de l'Ile. Les titulaires prirent dès lors la qualification de commandeurs de la commanderie du Temple et de Saint-Jeaii-de-1'Ile. Au xviii0 siècle, le revenu des deux propriétés s'élevait à 4.000 livres environ. Le moulin du Temple, situé dans la paroisse Saint-Denis d'Amboise, faisait partie, de temps immémorial, de la commanderie des Templiers. Il fut vendu nationalement le 22 mai 1193, en même temps que les AMB AMB bâtiments de la commanderie situés dans la paroisse Sainl-Denis. L'Ordre possédait aussi la métairie de l'Auberdière et celle dite de l'Hopitau, dans la même paroisse. La première fut vendue le 22 mai 1793, au sieur de la Chaise; la seconde, le 23 vendémiaire, an III, au sieur Bellouin. Les deux commanderies. constituaient des fiefs relevant du chàteau d'Amboise. En 1742, la chapelle de l'Ordre, placée sous le vocable de Saint-Oustrille, fut reconstruite, et la dédicace eut lieu le 18 février de l'année suivante. COMMANDEURSDE L'HOPITAL SAINT-JEAN-DEl'Ile, JUSQU'ASA réunion A CELLE DES TEMPLIERS 1307, Jehan de Sainte-Gemme – 1360-1367, Jean Cliauffour; 1374, Jean Bizou; 1394-97, Jean Le Roux; 1405-1407, Jean Moquart; 1432, Jean Godenat; – 1443, Jean Lecomte. Commandeurs DU TEMPLE jusqu'à SA RÉUNION AVEC LA COMMANDERIEDE l'IlE. 1383-1409, Pierre Essart; – 1417-38, Étienne Richoust. COMMANDEURS DU TEMPLE ET L'ILE RÉUNIS.– 1443-58, Pierre Beaupoil 1466-95, Yves Millon; –1497-1516, André Guyelet; 1S.23-25, Lcrais du Chilleau, et en même temps commandeur d'Auzon, en Poitou;- 1528-31, Bault de Lyraines; 1535, Eutrope de Caillèros; 1539- 43, François de Voyer; 1547-68, Antoine de Saint-Golais-Lusignan; 1572, Jean de Barbezières de Bois-Berthon; 1581-1626, Pierre Viault; – 1628-35, Charles Chenu du Bas- Plessis; 1639-74, Jean des Gittons-Baron- .nières; – 1674, René de Sallo de Semagne 1678, Jean de Machault, lieutenant du grandprieur de France, mort le 28 février 1681 1682-1704, Charles de Cherbonneau de Fortecuière; 1705, Jean de Nuchèze; – 1722-37, Jacques de Bessay 1743, Anne-René-Hippolyte de Brillac; 1755-60, Jean-Hardouin de Maillé de la Tour-Landry; – 1769, Jacques de Bremond de Vernon, en même temps commandeur d'Ensigny, et procureur-général de l'Ordre au grand-prieuré d'Aquitaine, mort à Niort en 1792; 1782-89, Charles-François d'Arsac de Ternay. Hôtel-Dieu. – Domus eleemnsijnaria de Ambazia, 1225 (Charte d'Aymar, archevêque de Tours, fonds Salmon, titres d'Amhoise, II); Domus B. Petri de Ambasia, Domus Dei de Ambazia, 1242-44. (Chartes de Juhel, archevêque de Tours, et d'Isabelle de Chartres.) Il existait dès 1224. On ignore par qui il fut fondé. En 1241, Isabelle de Chartres, dame d'Amboise, y construisit une chapelle sous le vocable de saint Pierre, et en 1243, il reçut des dons assez importants, de Mathilde, fille d'Isabelle. Cet établissement fut maintenu par lettres patentes de 1652, renouvolées en juillet 1717. Il possédait la métairie du Coudray, paroisse de Saint-Martin-le-Beau; la closerie de la Foutaine- Chandon, paroisse Saint-Denis; la metairio du Plessis, paroisse de Fleuray, et le moulin de l'Horloge, situé dans la ville d'Amboise. Par lettres du 12 décembre 1698, le roi réunit à l'Hûtel-Dieu les biens des maladreries et aumûneries de Nazelles, Saint-Donis, Négron, Chanceaux, Saint-Antoine-du-Rocher, Saint-Martin-le- Beau et Limeray. En 1782, la confrérie de Saint-Nicolas d'Amboise ayant été supprimée, ses revenus furent donnés à l'Hôtel-Dieu. Cette confrérie avait été fondée dans la collégiale Saint-Florentin, vers les premières années du xiv« siècle, par Pierre, seigneur d'Amboise, et Jeanne de Chevreuse, sa femme. Vers 1390, ses revenus s'augmentèrent de ceux d'une autre confrérie existant dans la même église, sous le vocable de la Conception de Notre-Dame, et qui fut supprimée, et en 1470 ses statuts furent approuvés par ordonnance de l'archevêque de Tours. Les plus hauts personnages tinrent à honneur d'en faire partie. Ainsi on remarquait sur le registre où l'on inscrivait les affiliés, les noms de Charles-Orlaad, fils de Charles VIII, d'Anne de Bretagne, de Charlotte d'Aragon, princesse do Tarente, et de François II, duc de Bretagne. Le roi avait approuvé la fondation de cette société religieuse à la condition que les frères offriraient, à lui et à ses successeurs, le jour de la fête saint Nicolas, un chapeau de fleurs et deux bouquets. Ce jour-là, le chef de la confrérie devait distribuer à chacun des frères une miche d'une livre, une pinte de vin et un sou marqué. Le revenu de la confrérie de Saint-Nicolas était de 1168 livres en 1782. Celui de l'Hôtel -Dieu était de 6000 livres en 1777. En 1636, des religieuses hospitalières de Loches furent installées à l'Hôtel- Dieu. Louise Baret de Rouvray fut la dernière supérieure (1791). Les registres d'état-civil de cet hospice remon- Iontàl737. CHAPELAINSde L'HôTEL-DIEU. Moreau, 1737. Rocherot, novembre 1737-1750. J.-F. Pic, 1750. Devere, 1750. Ferrant, chanoine de Saint-Florentin, 1750-1780. Louis-Annibal de Montfreheuf, 1780-1791. Charité DES PAUVRES(la). – Cet établissement fut fondé le 22 janvier 1689, en faveur des pauvres de la paroisse Saint-Denis, par Françoise de Louettière, femme de Louis Charron, lieutenant en l'élection d'Amboise. En 1775 son revenu s'élevait à 6000 livres. Mairie d'Amdoise. Déclarée ville franche par lettres patentes de 1482, Amboise reçut, dans le siècle suivant, une organisation municipale semblable à celle do Tours. Los lettres délivrées à cet olot par Henri Il, en 1557, portent que les AMB AMB échevins et la maire seront élus par les habitants. Le maire sera de robe courte, c'est-à-dire qu'il ne pourra être pris parmi des officiers de justice. Cet état de choses subsista jusqu'en 1692, époque à laquelle le roi érigea la mairie en titre d'office. Pendant trois ans, la charge resta vacante aucun acquéreur ne se présentant. Enfin, Gilles Guichard l'acheta en 1694, mais les habitants, justement mécontents d'une mesure qui dénaturait le régime municipal ne lui laissèrent pas exercer tranquillement ses fonctions. Aussi, en 16!)6, il vendit à Jean Chateigner, seigneur de Paradis, qui fut maire pendant trente-quatre ans, non sans être lui-même plus d'une fois troublé dans la possession de son office par les réclamalious de ses administrés. En 1730, Jean Chateigner, plus vivement pressé de se retirer, donna sa démission et la ville s'engagea à lui rembourser le prix de la charge. Les maires furent donc de nouveau soumis à l'élection, mais ceci n'eut lieu que jusqu'en 1772. Dans le cours de cette année, le duc de Choiseul-Amboise obtint un arrêt du conscil qui lui reconnaissait le droit de nomination du maire. Dans le principe, les assemblées de l'administration municipale se tenaient dans la salle de la justice seigneuriale. En 1485, la municipalité, avec le concours de la confrérie de Saint-Nicolas, fit construire un Hôtel-de-Ville qui exista jusqu'en 1776, époque à laquelle eut lieu sa reconstruction. En 182G, la ville acheta de l'Hospice de Tours, au prix de 8,500 francs, un bâtiment appelé le palais-ducal, dans lequel, du temps du duc do Choiseul, se tenait la justice seigneuriale du duché et la Chambre des Comptes. Cet hôtel avait été commencé vers 1500 par Pierre Morin, trésorier de France à Tours, et maire de cette ville, et achevé vers 1505, par Françoise Prévost, sa veuve. En 1523, il était la propriété de François Tissart, écuyer, seigneur de Villetissart, et plus tard il passa aux mains de la famille Cliasteigner, puisen cellesdu duc deChoiseul qui l'acheta en 17G4. Confisqué à la Révolution sur le duc de Penthièvre, propriétaire du duché, et qui avait émigré, il fut donné à l'Hospice général de Tours. Telle est l'origine de l'édifice qui est devenu l'Hôtel-de-Ville actuel d'Amboise. Il a été approprié à sa nouvelle destination sous le mairal de M. Trouvé (t852) et par les soins de MM. Le Pladec, architecte de la ville, et Eugène Maglin, conducteur des ponts et chaussées et adjoint du maire. MunF» tVAmboisiî. Élie Déodeau, Ec., soigneur de Paradis, secrétaire du duc d'Angoulême, contrôleur général de la maison de Louise de Savoie, élu le 2 février 1558-59-00-fil. Abel Francboucher, seigneur de la Roehe-Solus, élu le 2 février 1562. René de la Bretonnière, seigneur de Cangé, élu le 2 février 1563-65. Nicolas Laisné, receveur du domaine, élu le 2 février 1560-68. – Martin Duruau, seigneur de la Poterie, élu le 2 février 1569-11. Denis Carré, 1572-74. Jean Durant, 1575-1577. – Gilles Champion, seigneur de la Fuie, 1578-82. Jean de Falaise, sieur de Mondomaine et de Bodichon, élu le 2 février 1582-83. Georges Morin ou Maurin. chef d'échansonnerie du roi, 1584-85. – Pierre Rochais, receveur du domaine, 1586-87. – Élie Déodeau, 1588 (déjà maire en 1558-01). – François Le Franc, seigneur de Chanteloup, 1588-1589-91. Hélie Déodeau, Ec., seigneur de Paradis, 1592. François Lenoir, président en l'élection d'Amboise, 1593-95. René Bouault, seigneur de la Noue, maréchal des logis du roi, 15U6-1599. Louis de la Louelière, receveur des aides à Amboise, 1600-1602. Nicolas Le Franc, seigneur de Villedavid, 1603-5. Raimond Forget, Ec., seigneur de l'Ébat, 1606-1608. Pierre Tournier, sieur du Petit-Lieu, receveur du domaiïte d'Amboise, 1609-10-11. Louis Boureau, sieur de la Reterie, lieutenant en l'élection, 1612-13. Florentin Duveau, sieur de la Poterie, 1615-17. Gilles Boireau, sieur des Bruères, maréchal des logis du roi, 1620. Thomas Lelarge, Ec., seigneur des Cartes, maréchal des logis du roi, 1621-1625. Charles de Brussy, seigneur de Villeluisant, 1626. Étienno Rocherot, sieur de la Valerie, chef d'échansonnerie du roi, 1627-29. François Lenoir, 1630-32. Pierre Dan, sieur du Plessis- au-Franc, 1633-35. Antoine Decours, lieutenant en l'élection d'Amboise, 1636. – Antoine de Convers, Ec., seigneur de Cray. – Raoul Gaudion. – Jean Oudin. Pierre Lelarge, 1G4G-48. – Jean Bergeron, Ec., seigneur de la Goupillère, 1649-54. Claude Cormaille. Jean Rouer. Michel Lebeau, offleier de fruiterie de la maison du roi, né à Mosnes, le 10 février 1642, maire de 1661 h 1666, décédé en 1703. N. Gaillard. Alexandre Rouer, sieur de Chàteau-Gaillard, 1609. Louis Rochais, sieur de la Brosse, 1676-77-78. François Béranger. Nicolas Tnurnyer, conseiller du roi, président en l'élection d'Amboise, maire en 1682-83-84. Louis-François Jouslin, 1685- 86-87, décédé le 30 mai 1703. Jérôme Cormier, chef de fruiterie de la maison du roi, procureur au roi aux eaux et forêts d'Amboise et de Montrichard, puis bailli d'épée, décédé le 27 janvier 1725. – Pierre Voulge. N. de Lorme. – Gilles Guichard, premier maire perpétuel d'Amboise. Il acheta cette charge en 1595 et la revendit l'année suivante à Jean Chateigner. Jean Chateigner, seigneur de Paradis, lieutenant général de ixjlied à Amboiee, 1690-1718. Jeun Ferrant. Jean Chateigner (le même que cidessus), 1719-30. Denis Gaillard, Ec., sieur do la Dalbaine, Ec., fourrier des logis du roi, 1730- 1737, mort le 19 octobre 175». Louis Royer, AMB AMB conseiller du roi, receveur du grenier à sel, sieur de la Mauguinière et de Bcdé, 1738-1747, mort le 3 février 17G5. François-Gabriel Ferrand, sieur de Thorigny, maître particulier des eaux ot forêts d'Amboiie et capitaine du château de cette ville, 1750-53, décédé le 7 juin 1761. Claude-François de Saint-Martin, chevalier, seigneur du Buisson et de la Borie, 1754-55-56, né à Amboise le 6 nov. 1717 mort en 1793. – Jacques Perceval de la Maillardière, Ec., fourrier des logis du roi, 1747-G0. Noël-Jacques Perceval, capitaine réformé du régiment du roi, chevalier de Saint-Louis, grand prévôt de la maréchaussée de Touraine, mai 1763-67. Jacques-Jérôme Coulon, avocat au bailliage d'Amboise, 1767-68,mortle20 novembre 1789. – Louis- Claude de Saint-Martin, procureur du roi au siège présidial de Tours, nommé maire en 1769 et le 21 mars 1772. – Richard d'Hennesy, capitaine d'infanterie, 1776. Louis-François Calmelet, avocat en Parlement, procureur du roi en l'élection, juge-gruyer du duché de Choiseul- Amboise, nommé maire le 1er avril 1"78. – Javelle, 1790. Jean-Louis Guérin, ancien receveur des tailles, 1792. Louis François Calmelet (le même que ci-dessus), 1800-1813. Pierre-Dominique Moreau, 14 avril 1813. Augustin Crémière-Jeuffrain, 25 avril 1816. Gautrou-Genty, 25 septembre 1817, nommé de nouveau le l«r août 1821. Des Essarts, décédé le 17 juillet 1834. Gautron-Geoty, nommé de nouveau le 16 décembre 1834, et le 11 juillet 1837, décédé en août 1844. Louis-Prospor- Alexandre Boureau, nommé le 18 octobre 1843, et le 29 septembre 1846. Jacques-Alexandre Boistard-Brizemur, nommé le 2 août 1847. Gaucho, 1848. Trouvé, 1852. Soloman- Boureau, 1855. Guinot, 1859-1876, président du Conseil général et député d'Indre-et-Loire. ARMOIRIES d'Amboise. Des lettres patentes du 3 février 1819 ont confirmé à la ville d'Amboise, la possession des armoiries suivantes Pallé d'or et de gueules, de six pièces; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. Bibliogkaphje. Libre harangue faicte par Mathault, en la présence de M. le prince en son chasteau d'Amboise, le 16 juin 1614, in-8° de 16 pages. Le Salve Regina des prisonniers arrêtés au chasieau d'Amboise, hi-8°. Adresse de la Société des amis de la Constilution, établit à Amboise, à ses concitoyens dit dislrict, Tours, Billault, 1791, in-4\ Pétition à l'Assemblée nationale pour la reconstruction du pont d'Amboise, Paris, 1792, in-8". Adresse des corps constitués du district d'Amboise, à l'Assemblée nationale, du 18 août 1792, in-4°. La Société populaire des Sans-Culottes d'Amboise à leurs frère des campagnes, Tours, Legier, iu-8". – La Société populaire régénérée des Sans-Culottes d'Amboise à la Convention nationale, an II, in-4" de 46 pages. Notice historique sur le château, d'Amboise, par Calmelet. (Dans les Mémoires de la Société d'Agricullure d'Indre-et-Loire), 1808, 4' cahier, 55. -Antiquités d'Amboise et de Luynes, par Verty, architecte (manuscrit), 1822. Titres et privilèges des habitants de la ville d'Amboise Amboise, 1822, iu-4° de 32 pages. Amboise en 1465, par Ét. Cartier, Paris, t839, in-8° de 23 pages. Promenades à Amboise, Blois et Chambord, par Seytre; Tours, 1840, in-8' de 44 pages. Essai historique sur la ville dAmboise, par Ét. Cartier; Poitiers, Saurin, 1842, in-8» de 83 page» avec deux vues d'Amboise et un plan du château, d'après Androuet du Cerceau, do 1579. Abd-el-Kader au château d'Amboise, par M!r Dupuch, Bordeaux, 1849, in-8" de 136 pages. Rectification historique de la généalogie des seigneurs d'Amboise, par Ét Cartier; Paris, Crapelet, 1851, in-8° de 30 pages. (Se trouve également dans les Mémoires de la Société des antiquaires de France, t. XXI.) – Notice historique et généalogique sur ta maison d'Amboise, par Borel d'Hauterive, Paris, 1851 in-12. – Les châteaux de Blois, Chambord, Chaumont, Amboise et Chenonceaux, par A. Baillargé et J. de Walsh, Blois, 1842, in-12. Le 1 château: d'Amboise ( t. VIe des Souvenirs historiques des résidences royales), par J. Vatout; Paris, Didier, 1852, in-8". -Notice historique sur la mairie d'Amboise, par Ét. Cartier, Tours, 1854, in-8' de 29 pages. (Se trouve également dans les Mémoires de la Société archéologique sur Touraine, t. VI.) – Une nuit pendant l'Inondation (à Amboise), par Et. Cartier, Paris, 1856, in-18 de 137 pages. – Notice sur le château d' Amboise par Alonzo Péan Blois, 1860, in-12 de 34 pages. Le château d'Amboise et ses environs, par L. Boileau; Tours, 18Û0, in-8" de 74 pages. Inondation de 1866, désastres d'Amboise et de son canton, par M. le président Diard; Tours, 1866, in-8' de 21 pages. Promenades pittoresques en Touraine, par M. l'abbé Chevalier (Notice sur Amboise, avec de très-beaux dessins, page 240 et suivantes) Tours, Marne, 1869, in-4°. La première journée des Prussiens à Amboise, Èlampes, 1871, in-12 de 4 pages. Les d'Amboise en Poitou, par M. Léon Palustre. (Dans les Mémoires de la Société Archéologique de Touraine, 1872, 335-43.) Inventaire analytique des Archives d'Amboise, 1421-1789, par M. l'abbé Chevalier; Tours, Georget-Joubert, 1874, in-8°. La description du beau château d'Amboise, par J. Frotier; Paris (sans date), in-16. Monnaies gauloises du camp d'Amboise, par Ét. Cartier; Blois, (sans date), in-8" de 16 pages. Amboise, par M. de la Bigottière; Èvreux (sans date), in-8* de S0 pages. Essai historique sur le château d'Amboise, parN. Bruneau, médecin; (manuscrit, dans le fonds Salmon, Bibliothèque de Tours).- Léon Cazeaux, Le camp de César à Amboise, AMB AMB 5 dans le Journal d'Jndre-el-Loire du 23 juillet 1837. Arch. Chartes de Marmoutier et de Saint- Julien; C. 336, 633, 639, 651 E. 26, 30, 31, 33, 52, 67 G. clergé séculier, Minimes du Plessis, Lettrespatentes, Biens nationaux, etc. Sulpice Sévère, Dial. III, de vita B. Martini. Recueil des historiens des Gaules, De gestis Amb. Dom., X, 240, 272.– Broquigny, Diplom., I.– Greg. Turon., Hist. Franc., lib. II, X.- Chronicon Tut. magnum, 97, 104, 118. Chron. Pétri fllii Bechini, 18. Chronic. Tur. abbrev., 187. d'Achcry, Spieil. III, G. III. Chron. archiep. Tur, 203. Narratio de commend. Tur., 293, 316. -De revers- B. Martini, 19, 27..– Liber de servis, Chartes 16,40, 53, 97, 113, 19 A, 32 A, 39 A. D. Hous., II, 76, III, S08, 908 bis; IV, 1500,1501 V, 1994,2048-73, 2093, 2110, 2121, 2133; VI, 2174, 2238, 2333, 2357-68, 2380,2482, 2518, 2651, 2667, 2678, 2725-32-54, 2704-96, 2808-9-10-13, 2843, 2855, 2980 bis; VII, 3089,3105,3117,3158,3284; VIII, 3430, 3466-69, 355S-S9, 3609, 3693, 3807, 3871-72; XII, 6509, 6331, 6672; XIII, 10987, 11035; XIV, XVIII, XXXI. Cartul. de Cormery, 95, Bibl. de Tours, fonds Salmon, Titres d'Amboise, de Marmoutier, Villeloin, etc.* ( documents nombreux ). – Mémoires de Castelnau II, 657. Beauchet-Filleau, Diction, des familles de l'ancien Poitou, 1, 48 et suiï.; II, 73, 112, 164, 262, 330, 750. La Chesnaye-de-Bois, Diction. de la noblesse, I, 232, 425-26, – Waroquier Diction. militaire de la France, 329-30. Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, VI, IX, 465. Archives du département de la Vienne, titres du grand prieuré d'Aquitaine. A. Joanne, Géographie d'Indre-et-Loire, 43, 82, 93. Chronic. gen. ordin, minimarum, anc. Eanotrius, p. 24. H. de Valois, Notifia Galliarum, 14 M. Z. Topogr. Gallia, lll, page 5. Piganiol de la Force, Description de la France, VI, 80. – E*pi]ly,Diction. des Gaules, art. Amboise. Registres d'état-civil des paroisses Saint- Florentin, Saint-Denis, Notre-Dame-en-Grève et de l'Hôtel- Dieu. P. Anselme, Hist. généalogique de la maison de France, IV, 492, 612; V, 42; VI, 501; VII, 121-51, 122, 125-27 IX, 239. Moréri, Diction. historique, I, 182et Buiv.,édit. de 1687. – J. Scotther, Agri Turon. et Amb.ar~ Gisamen. -Du Chesne,Antiquités des villes de France. Almanach de Touraine, 1755, 1762, 1767, 1771, 1772. Mabille,Notice sur les divisions territoriales de la Tour., 25, 78, 80, 209. Belletorest, Ann. et hist. gén. II, 1125. Tableau de la généralité de Tour., mss. 1212, Bibl. de Tours. Pouillé de l Archevêché de Tours, 1648. – Diction. de la noblesse, par de Courcelles, I, 144. Inventaire des mémoriaux de la Chambre des comptes de Paris, t. II. (Biblioth. de Rouen.) Bruien de la Martinière, Diction. géographique, 1, 194. Léopold Delisle, Catalogue des actes de Philippe- Auguste, 455. – Ponton d'Amécourt, Recherches sur les monnaies mérovingiennes de Tour., pages 7, 11, 20, 26, 46, 47, 48 et suiv. Livre noir de Saint-Florent de Saumur, mss. 1171, Bibl. de Tours. Inventaire des titres de Moncé, mes. 1494, Bibl. de Tours. A. Monteil, Promenades en Tour., 16 et suiv. Mémoire de la généralité de Tour., 1783, par Harvoin. Jacobs, Géographie de Grégoire de Tours, 83. A. Noël, Souvenirs pittoresques de la Tour. De la Ponce, Recueil de documents pour la géographie de la Tour., 155-56, T« P>*ïgfl, Tiù-tinn. topographique du Mans, T, vin. La Roque, Hist. de la maison de Harcourt, I, 665 et suiv., IV, 1475. D. J. Vaissette, Géogruphie ecclésiastique et civile, II, 493. A Thevet, Cosmographie universelle, II, 584. – Rouillé-Courbe, Les Inondations delà Loire, 431. – Lainé, Archives de la noblesse de France, I, généal. Pontbriant, X, 15. Cartulaire de la Trinité de Vendôme, mse. 1195, Bibl. de Tours. M. Marteau, Paradis délicieux de la Tour., 54. Gallia christ., XIV, instrum. 84. Jagu, Topogr. gécl. et minéral. du département d'Indre-et-Loire. Panorama pittoresque de la France, page 4. Bétancourt, Noms féodaux, I, 14. Maan, 12, 84, 1&9. Chalmel, Hist. deTour., lïï, page 1 et suiv. IV, page 4. – Ment. de la Soc. Archéol. de Tour., I, 8, 9, 108; II, 207-8; III, 98, 123, 135; IV, 192; V, 32, 261 VI, 148, 167; VU, 69; IX, 109, 155-6, 196, 319; X, 203; XI, 171, 233-36; Bulletin de la Soe., 1868, page 71; id. 1873, page 541 id. 1874, pages 19, 66. L. Grégoire, Diction. encyclopédique d'histoire, de biographie et de géographie, 65. Diction. de Trévoux, I, 370. Léon Renier, Encyclopédie moderne, I, 355. P. Larousse, Grand diction. universel du xix* siècle, I, 253. J.-J. Bouraseé, La Touraine, histoire et monuments, 141 et suivantes. – Et. Cartier, Notice sur la ville et le château d'Amboiset dans les Tableaux chronologiques de l'his!oire de Touraine, publiés par Clarey-Martineau. | |
| | | LLyr di Maggio Maistre de céans
Nombre de messages : 3949 Age : 51 Date d'inscription : 17/12/2007
| Sujet: Re: [Duché] Amboise Lun 18 Jan - 17:34 | |
| - Citation :
- Saint-Martin-le-Beau, Dierres, La Croix, Civray,
Chisseaux, Chenonceau, Saint-Règle, Souvigny, Chissay et Yallière3-les-Grandes (Loir-et-Cher). Autrefois la forêt de Montrichard en faisait partie. Cette propriété a toujours suivi le sort du château d'Amboise. Confisquée en 1793, comme étant un bien d'émigré, elle fit partie du domaine de l'État jusqu'à la Restauration. Sur les plans des communes, dressés sous l'empire, elle se trouve désignée sous les noms de Forêt impériale, Bois impériaux. Par une ordonnance de Louis XVIII, qui fut confirmée par la loi du 5 décembre 18 H, ordonnant la restitution aux émigrés de tous leurs biens restés invendus, la forêt d'Amboise fut rendue à la fille du duc de Penthièvre, femme du duc d'Orléans. Celle-ci étant décédée en 182t, la forét échut en partage au duc d'Orléans, depuis Louis-Philippe, roi, qui, le 9 août 1830, fit donation de ses propriétés particulières à ses enfants. Puis vint le décret du 22 janvier 1852, ordonnant le retour à l'État des biens, meubles et immeubles, qui avaient été l'objet de cette donation; enfin, une loi du 21 décombre t872 ayant abrogé ce décret, les princes d'Orléans, héritiers de Louis Philippe entrèrent en possession des propriétés restituées le 29 janvier 1873. Par suite du partage de famille, le comte de Paris eut le château d'Amboise. Une moitié de la forêt fut attribuée à Marie-Clémenline-Léopoldine- Clotilde, princesse d'Orléans, femme du prince Auguste de Saxe-Cobourg-Gotha; l'autre moitié au duc de Wurtemberg, fils de Frédéric- Guillaume-Alexandre, duc de Wurtemberg et de Marie, prinecaù d'Orléans: Depuis, la duchesse de Saxe-Cobourg a acheté la part de son neveu, et elle possède seule, aujourd'hui, toute la forêt d'Amboise. En 1161, on évaluait l'étendus de cette forât à AMB AMB 3,476 arpents. Los évaluations faites de nos jours ( donnent 4,249 hectares, d'une valeur approxi- s mative de 9 à 10 millions, et d'un revenu de c 200,000 francs environ. L'essence de chêne do- t mine dans ces bois. 1 Arch. dl.-et-L. E 26 et Biens nationaux. – D. Hous., 1 XIV. Arch. nationales, Aveux et dénombrements du comté de Touraine. Notes communiquéespar M. Guiot, membre de la Société archéologique de Touraine. E. Mabille, Notice sur les divisions territoriales de l'ancienneprovince de Touraine, 152.
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