Castel Lavardin
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Le domaine du Lavardin en Vendomois, Uchronie des Royaumes Renaissants (1451 - ?)
 
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 [Seigneurie] Chenonceau

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LLyr di Maggio
Maistre de céans
LLyr di Maggio


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MessageSujet: [Seigneurie] Chenonceau   [Seigneurie] Chenonceau Icon_minitimeMar 5 Jan - 17:25

    [Seigneurie] Chenonceau Xx

    Héraldisme
    Fief Seigneurie historique avec vassaux - Baronnie RR
    Description du Blason : D'argent, au lion d'azur, au chef de gueules .
    Ancien nom :
    Devise : -
    Actuel Seigneur :
    Ancien Seigneur : -
    Nom des habitants :
    Seigneuries historiques :
    • Chateau de la Vallières (rien à voir avec le fief du même nom, Commune de Negron, 16e, ref)
    Seigneuries RR octroyées :


    Généralités historiques
    • En 1234, il est attesté la construction d’un logis fortifié sur la seigneurie de Chenonceau, propriété de Guillaume Marques. Cette famille venue du sud de la France s’installe sur les bords du Cher.
    • En 1317, le seigneur Huet Marques entretient des relations avec l’abbaye de Saint-Julien-de-Tours dont l’abbé concède l’hébergement du Coudray près de Saint-Martin-le-Beau.
    • De 1355 à 1368, le château est sous la domination des Grandes Compagnies anglaises.
    • En 1368, Olivier du Guesclin délivre le château des pillards anglais.
    • La fin du siècle au château est marquée par les malheurs inhérents aux faits d’armes liés aux passages de troupes de soldats sur la région. Le château ne semble pas avoir été épargné dans ce contexte. Mais les sources documentaires n’existent plus pour en faire état.
    • En 1411, Jean Marques est propriétaire du château de Chenonceau. Il acquiert à la même date la terre des Houdes située sur la rive gauche du Cher.
      Il livre le château aux Anglais et au parti des Bourguignons, en trahissant le roi de France et le parti des Armagnacs.
      Le maréchal Boucicaut, à la tête d’une petite armée royale, chasse les Anglais lors d’un combat dans les prés qu’arrose le Vestin (probablement dénommé maintenant Vaingtain) au sud de Chenonceau à l’ouest du ruisseau de Francueil.
      En mesure de répression, le roi fait brûler les châteaux de Chenonceau et des Houdes et raser les bois alentours « à hauteur d’infamie » (à hauteur du premier étage).
      Jean Marques est épargné mais ruiné. Pour satisfaire ses créanciers, il vend une partie de son domaine.
    • Son fils Jean II Marques s’emploie à redorer le blason de la famille et choisit de s’endetter à nouveau en reconstruisant le château sur les rives du Cher.
    • En 1431, Jean II participe à un complot contre Georges de la Trémoille, favori du roi Charles VII. Dénoncés, les conspirateurs sont jugés, exécutés ou emprisonnés. Mais Charles VII est un roi sans pouvoir. Pour renforcer son autorité, il doit faire preuve du don du prince, le pardon.
    • Ainsi, le 12 juin 1431, Jean II Marques fait hommage au roi de ses terres de Chenonceau et des Houdes, des fiefs de Gentil et du Coudray et devient vassal du roi.
      Il obtient la permission de fortifier le château ; les travaux semblent s’achever vers 1435.
    • En1433, Georges de la Trémoille, le favori est emprisonné au château de Montrésor par le connétable de Richemont. Les conspirateurs retrouvent les faveurs du roi Charles VII. Il meurt en 1460. Son aîné, Pierre Marques, hérite de Chenonceau, des Houdes, du Coudray, de Gentil, de Saint-Martin-le-Beau, mais aussi de nombreuses dettes. Son frère Guillaume hérite de la Folaine, Azay-le-Chétif et Chédigny.
    • Malgré un mariage avec Martine Bérart, riche héritière, fille de Pierre Bérart seigneur de Bléré et de Chissay, Pierre s’endette toujours plus. En effet, il a pour ambition de reconstruire un vaste domaine. Il achète à un prix souvent trop élevé une centaine de parcelles de terrains voisins de Chenonceau, mais aussi des terres plus importantes telles que Infernet à Souvigny, Baigneux à Vallières-les-Grandes, Fombesques et la moitié de la côte de Saint-Martin-le-Beau. Pour les payer, il met en gage sa terre des Houdes. Mauvais gestionnaire, il revendit par petit morceau les terres acquises, faisant l’intérêt de Thomas Bohier. En effet, il ambitionnait depuis 1494 de posséder une propriété de villégiature en dehors de Tours. Il s’attacha les services de Jacques de Beaune, afin d’acquérir des dépendances de Chenonceau en sous-main, tandis que lui-même suivait le roi Charles VIII dans sa campagne militaire d’Italie.
    • Le 27 avril 1496, Thomas Bohier prend possession de la seigneurie des Houdes et y fait construire une gentilhommière.
    • Le 3 juin 1496, Pierre Marques, faute de pouvoir s’acquitter du paiement de ses dettes, est dans l’obligation de vendre le domaine de Chenonceau.
    • Le 9 novembre 1499, Guillaume Marques, frère de Pierre Marques, revendique le droit de retrait, à savoir la possibilité de racheter toutes les dettes et les possessions de son aîné. Il meurt avant la fin de la procédure. Sa fille unique, Catherine, poursuit la requête. Hélas, elle ne peut répondre financièrement aux engagements de son père. Thomas Bohier accepte cependant de recevoir une rente de 30 livres pour laisser la possibilité à Catherine d’honorer ses prétentions seigneuriales. Thomas Bohier s’installe au château des Houdes, l’augmentant de la terre de Couloumiers, de celle de Juchepie, d’Argy.
    • Catherine épouse François Fumée, fils du médecin et garde des sceaux de louis XI. La rivalité entre les deux couples ne fait que s’accroitre au cours des années qui suivent. François Fumée exige de
    • Thomas Bohier les devoirs de vassal liés à la terre des Houdes. Thomas Bohier exige de François Fumée le paiement des rentes dues par Catherine. Les dettes du couple Fumée s’accumulèrent rapidement, les obligeant à se défaire de la seigneurie de Chenonceau. Vers 1510, Aymar de Prie, seigneur de Montpoupon, gagna l’adjudication des biens et immeubles de Chenonceau. Ce jugement fut cassé à la demande de Thomas Bohier le 8 février 1512. Thomas Bohier rend hommage au roi le 17 février 1512
    • En février 1514, la terre de Chenonceau est érigée en châtellenie par lettres patentes de Louis XII. En 1515, François Ier lui fait prêter cet hommage à Reims, le jour de son sacre. Thomas Bohier est alors chambellan du roi.
    • De 1512 à 1515, la maison forte de Pierre Marques est transformée pour être plus accueillante.
    • De 1515 à 1522, Thomas Bohier, aidé de sa femme Catherine Briçonnet, décident de transformer complètement le château. Il ne conserve que la tour des Marques, le puits et les douves. Sur les deux piles du moulin et l’arche qui les réunit, une construction carrée est réalisée. Catherine profite certainement des absences de son mari pour diriger les travaux d’ampleur.
    • En 1524, Thomas Bohier et Catherine Briçonnet meurent à quelques mois d’intervalle.
    • Leur fils ainé, Antoine Bohier, hérite du domaine de Chenonceau.
    • La disgrâce des financiers de François Ier perdirent Antoine Bohier. En effet, il dut répondre d’accusations de malversations au nom de son père. Durant sept années, il poursuivit la liquidation des biens de son père. La mort de ses plus virulents accusateurs lui permit de retarder le paiement des amendes exigées. Afin de s’allouer les grâces du roi, il choisit de lui offrir le château de Chenonceau. Le 28 mai 1535, l’acte fut signé. La châtellenie de Chenonceau et des Houdes fut vendue pour 90 000 livres.
    • Le roi n’y fit aucuns travaux.
    • Au printemps 1545, François Ier y organisa une chasse tandis qu’il séjournait au château de Plessis-Lès-Tours.
    • La mort de François Ier fait passer Chenonceau entre les mains d’Henri II.
    • Le 15 juin 1547, Henri II fait don à Diane de Poitiers, sa maîtresse, du château de Chenonceau avec moult précautions pour éviter une réappropriation par le Domaine du Roi. Afin de clore les formalités, Diane de Poitiers rendit hommage au roi à Saint-Germain-en-Laye le 3 juillet 1547 de sa châtellenie de Chenonceau.
    • En 1550, La transaction faite entre Antoine Bohier et François Ier fut mise en doute par Diane de Poitiers. Devant des jugements favorables à diane, Antoine en appela devant le Parlement. Le roi décida de clore l’affaire en la mettant devant son Grand Conseil, c’est-à-dire d’imposer sa volonté. Antoine Bohier, comprenant que la partie était perdue, s’enfuit alors à Venise. Une comédie judiciaire s’ensuivit qui se conclut par l’adjudication de la châtellenie à Diane de Poitier pour 50 000 livres le 8 juin 1555.
    • Dès 1547, elle séjourna fréquemment au château.
    • En 1552, elle y reçut le roi, Catherine de Médicis et toute la cour.
    • En 1556, commencent les travaux du pont sur le Cher.
    • En 1558, Henri II meurt, laissant Diane de Poitiers à la merci de le reine Catherine de Médicis. Le 10 mai 1559, diane doit céder Chenonceau, en échange du château de Chaumont. Elle meurt en 1566 dans son château d’Anet.
    • En 1560, Catherine de Médicis mène l’ensemble de la cour à Chenonceau, après la conjuration d’Amboise.
    • Elle développe l’élevage du ver à soie sur la châtellenie.
    • Le 13 avril 1563, elle organise un triomphe à Charles IX puis des fêtes dans les jours qui suivent. Pour clore ces journées eut lieu le 22 avril une brillante mascarade.
    • De 1576 au 23 août 1586, Catherine de Médicis mène des travaux d’envergure au château. Elle fait réaliser les deux galeries sur le Cher, les bâtiments des dômes, la chancellerie, le jardin vert.
    • En 1577, Catherine organisa des fêtes somptueuses en l’honneur de ses deux fils, le roi Henri III et le duc d’Anjou.
    • Le 5 janvier 1589, Catherine de Médicis meurt au château ; son corps est ensuite transporté à Blois.
    • Sur son lit de mort, Henri III fait signer à sa mère le legs du château à sa femme Louise de Lorraine.
    • Louise de Lorraine-Vaudémont séjourna dès les premières années de son mariage avec Henri III en Touraine, dans les châteaux de Chinon, du Plessis-Lès-Tours.
    • Le 2 août 1589, Louise de Lorraine apprend la mort de son mari et roi, tué de la main du moine Jacques Clément, à Chenonceau.
    • En février 1598, Henri IV, accompagné de Gabrielle d’Estrées, vient à Chenonceau, auprès de al reine douairière afin de négocier la reddition de son frère Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur. Henri IV espère l’influence de la reine auprès de son frère pour atteindre ses desseins. Les conditions en furent surtout le mariage de César de Vendôme, fils d’Henri IV et de Gabrielle d’Estrées, et de Françoise de Lorraine, fille unique du duc de Mercœur et de Marie de Luxembourg. Louise de Lorraine apportait aux jeunes mariés en cadeau la châtellenie de Chenonceaule 15 ovtobre 1598, donation ratifié par le roi en juillet 1599.
    • Jusqu’en 1601, date de son trépas, elle se cloîtra au château, dans sa chambre proche de la chapelle, assistée
    • Le 20 février 1601, Henri Iv fit prendre possession au nom de son fils César de Vendôme de la terre et de la justice du domaine de Chenonceau. Le 19 février 1602, le duc de Mercœur mourut à Nuremberg lors d’ne campagne militaire contre les Turcs.
    • Françoise de Lorraine, sa femme, fut mise sous la tutelle de sa mère Marie de Luxembourg.
    • Les créanciers de Catherine de Médicis firent valoir leurs droits sur la propriété de Chenonceau.
    • Marie de Luxembourg, se soumettant aux arrêts du Parlement, accepta de payer la somme de 96300 livres pour acquérir définitivement Chenonceau. Les autres domaines de Catherine de Médicis, ses meubles, ses œuvres d’art, ses livres, ses vêtements furent vendus. La nouvelle propriétaire trouve un château dans un état de délabrement important. Les travaux à entreprendre sont nombreux ; en 1603, la duchesse de Mercœur s’engage dans la restauration des toitures, des fontaines mais aussi des bâtiments agricoles. D’autre part, elle entreprend le défrichement d’une partie du parc


    Vestiges préhistoriques et antiques


    Architecture civile


    Architecture sacrée


    Liens divers, Photos


    Sources
    • Référence de la partie généralités


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